Citations sur Épît. i

[Cet empereur] Qui soupirait le soir, si sa main fortunée N'avait par ses bienfaits signalé la journée

Ta maison et tes biens saccagés des soudards

Du matin jusqu'au soir qui vous défend de rire ?

J'imite de Conrart le silence prudent

Cet empereur.... Qui soupirait le soir, si sa main fortunée N'avait par des bienfaits signalé la journée

Un sage confident, Conseiller très sensé d'un roi très imprudent

Tel fut cet empereur sous qui Rome adorée Vit renaître les jours de Saturne et de Rhée

Puisse être à ta grandeur le destin si propice, Que ton coeur de leurs traits rebouche la malice

Ce n'est pas.... Qu'aisément je ne pusse, en quelque ode insipide, T'exalter aux dépens et de Mars et d'Alcide

Pour trois ou quatre esprits mal timbrés, de travers, N'allez pas, emporté d'une critique vaine, Faire ici le procès à la nature humaine

Qui sache, en pardonnant, nos discords étouffer

Le berger.... Enfle sa cornemuse en l'honneur de Henri

Si ton coeur convoiteux est si vif et si chaud

... En vain aux conquérants L'erreur, parmi les rois, donne les premiers rangs

La bataille d'Ivry sur le flanc ciselée [dans l'armure de Henri IV]

Mais un roi, vraiment roi, qui, sage en ses projets, Sache en un calme heureux maintenir ses sujets, Qui du bonheur public ait cimenté sa gloire, Il faut pour le trouver courir toute l'histoire

Nos écrits sont mauvais ; les siens valent-ils mieux ?

Depuis qu'irrévérent envers les immortels

Te livrer le Bosphore, et, d'un vers incivil, Proposer au sultan de te céder le Nil

Pour t'immortaliser tu fais de vains efforts

Mais un roi vraiment roi, qui, sage en ses projets, Sache en un calme heureux maintenir ses sujets, Qui du bonheur public ait cimenté sa gloire, Il faut pour le trouver courir toute l'histoire

On peut être héros sans ravager la terre

Je laisse aux plus hardis l'honneur de la carrière

Il est fâcheux, grand roi, de se voir sans lecteur, Et d'aller du récit de ta gloire immortelle Habiller chez Francoeur le sucre et la cannelle

Ce grand prince [Henri IV], voyant le souci qui la grève [la France personnifiée], Touché de piété, la prend et la relève