Citations sur trois regnes i

Ainsi, de la nature audacieux romans, Périront, renversés sur leurs vains fondements, Tant de rêves fameux

Quelquefois sans chaleur nous sentons la clarté ; Tel le poisson dissous par la putridité Luit, sans nous échauffer, en écailles brillantes

Je ne te suivrai point dans cette mer profonde Où chaque astre est un point, et chaque point un monde

Et sur son frêle appui le colosse a croulé

Et tantôt, dans la nuit des antres souterrains, En blocs cristallisés il se livre à nos mains

Quel plaisir, entouré d'un double paravent, D'écouter la tempête et d'insulter au vent !

Et mieux que leur foyer, de leurs jeunes amours Le doux ressouvenir réchauffe leurs vieux jours

De minces feuillets d'or, Tout à coup animés [par l'électricité], semblent prendre l'essor, Attirés, repoussés, s'approchent, se retirent

Ailleurs, par deux rivaux la raquette empaumée, Attend, reçoit, renvoie une balle emplumée

L'or flottant des moissons, et le vert des feuillages, Et le changeant émail qui peint les coquillages

Tu n'y vas point chercher les combats des systèmes, Les nuages du doute et la nuit des problèmes

Le Nord décoloré languit dans un long deuil