Citations sur sat. ii

Sans ce métier fatal au repos de ma vie, Mes jours pleins de loisir couleraient sans envie

Cette frénésie [faire des vers] De ses noires vapeurs troubla ma fantaisie

Et toujours mécontent de ce qu'il vient de faire, Il plaît à tout le monde et ne saurait se plaire

Comte....Soigneux de ma fortune et facile à mes vers

Puis souvent la colère engendre de bons vers

Bienheureux Scudéri, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume

Il n'a point dans ses vers l'embarras de choisir

Ce n'est pas que je croie en ces temps effrontés....

Tes écrits, il est vrai, sans art et languissants, Semblent être formés en dépit du bon sens

Et chacun en son dire [à l'entendre] a droit en sa requête

Si je veux d'un galant dépeindre la figure

....Bien qu'elle ne m'ait sa faveur départie

Puis, sans qu'on les convie, ainsi que vénérables, S'asseyent en prélats les premiers à vos tables, Où le caquet leur manque, et, des dents discourant, Semblent avoir, des yeux, regret au demeurant

....Sans me plaindre en ma déconvenue

Aussi bien ne peut-on Changer chose en Virgile ou bien l'autre en Platon ?

À qui la mère Pour ne se découvrir fait plus mauvaise chère

Ou ces doctes mignons Naissent en une nuit comme des champignons

Encore, après cela, ils sont enfants des cieux ; Ils font journellement carrousse avec les dieux

Entrant, je me heurtai la caboche et le pied

Les dames.... lisant leurs beaux écrits.... Les ont au cabinet sous le chevet du lit

Jamais au bout du vers on ne te voit broncher

L'huis s'était presque ouvert, tout de bon le guet vint

Comme nos citoyens, de race désireux, Qui bercent les enfants qui ne sont pas à eux

[Ils] Vous disent : " Mais, monsieur, me donnez-vous cela ? " C'est toujours le refrain qu'ils ont à leur ballade