Citations sur sertor. iii 4

J'ai le coeur sensible ; Suivant qu'on m'aime ou hait, j'aime ou hais à mon tour

Il me rend tout à vous par ce muet refus

Ce grand pouvoir lui pèse, il s'apprête à le rendre

Et peut-être tous deux, l'un par l'autre percés

Votre amour est ma vie, et ma vie est à vous

Seigneur, les vérités font-elles quelque injure ?

Peut-être touchons-nous au moment désiré Qui saura réunir ce qu'on a séparé

Mais, tant qu'il pourra tout, que pourrai-je, madame ?

Quoi qu'on m'ait fait d'outrage, il ne m'en souvient plus

Pompée : Elle paraît ma femme et n'en a que le nom. - Aristie : Et ce nom seul est tout pour celles de ma sorte

Suivre en tous lieux, seigneur, l'exil de votre femme

Plaignez-vous, haïssez, mais ne vous donnez pas, Demeurez en état d'être toujours ma femme

Et rendre un calme heureux à nos divisions

.... C'est assez consulté ; Rendez-moi mes liens ou pleine liberté

La générosité n'a pu la modérer [la haine]

Joindre nos étendards, c'est grossir son empire

Imprimer du respect à toute l'Italie

Ses troupes malgré lui grossirent votre armée

Et que sur mon tombeau ce grand titre gravé

Et je verrai toujours votre coeur plein de glace

Elle porte en ses flancs un fruit de cet amour

Sortez de mon esprit, ressentiments jaloux, Noirs enfants du dépit

J'aimai votre tendresse et vos empressements

Déshonorer sa famille.... Par un autre hymen vous me déshonorez

J'en fais toute ma gloire et toutes mes délices