Citations sur baj. ii 1

Et moi, vous le savez, je tiens sous ma puissance Cette foule de chefs, d'esclaves, de muets....

Je vois que rien n'échappe à votre prévoyance

Vous avez pressenti jusqu'au moindre danger Où mon amour trop prompt vous allait engager

Songez-vous.... Que j'ai sur votre vie un empire suprême ?

Les chefs des janissaires.... Se crurent à sa perte assez autorisés Par le fatal hymen que vous me proposez

Que vous ne respirez qu'autant que je vous aime

Montrez à l'univers, en m'attachant à vous, Que, quand je vous servais, je servais mon époux

Mais je m'assure encore aux bontés de ton frère

À son trône, à son lit daigna l'associer

Du Danube asservi les rives désolées

Car enfin qui m'arrête ? et quelle autre assurance Demanderais-je encor de votre indifférence ?

Oui, je te le confesse, J'affectais à tes yeux une fausse fierté

Rien ne me retient plus, et je puis dès ce jour Accomplir le dessein qu'a formé mon amour

Songez-vous que je tiens les portes du palais ?

Croiront-ils mes périls et vos larmes sincères ?

Prince, l'heure fatale est enfin arrivée, Qu'à votre liberté le ciel a réservée

Le chemin est encore ouvert au repentir

L'ingrat est-il touché de mes empressements ? L'amour même entre-t-il dans ses raisonnements ?

....Vous savez qu'entre tous vos aïeux Nul n'éleva si haut la grandeur ottomane

Rentre dans le néant dont je t'ai fait sortir

Madame, encore un coup c'est à vous de choisir

L'exemple en est commun

Dans leur rébellion les chefs des janissaires Cherchent à colorer leurs desseins sanguinaires

Dans leurs climats brûlants les Africains domptés

Nul n'éleva si haut la grandeur ottomane