Citations sur brit. i 1

Il se déguise en vain : je lis sur son visage Des fiers Domitius l'humeur triste et sauvage

Enfin, Néron naissant A toutes les vertus d'Auguste vieillissant

Toujours la tyrannie a d'heureuses prémices

Sur son trône avec lui j'allais prendre ma place.... L'ingrat [Néron].... Se leva par avance, et, courant m'embrasser, Il m'écarta du trône où je m'allais placer

Il se déguise en vain : je lis sur son visage Des fiers Domitius l'humeur triste et sauvage

J'étais de ce grand corps l'âme toute-puissante

Tout, s'il [Néron] est généreux, lui prescrit cette loi ; Mais tout, s'il est ingrat, lui parle contre moi

Je vois mes honneurs croître, et tomber mon crédit

Ai-je mis dans sa main le timon de l'État Pour le conduire au gré du peuple et du sénat ?

Non, non, le temps n'est plus que Néron, jeune encore, Me renvoyait les voeux d'une cour qui l'adore

Les chagrins qu'il me cause M'occuperont assez tout le temps qu'il repose

Je m'assure un port dans la tempête ; Néron m'échappera, si ce frein [Britannicus vivant] ne l'arrête

Quoi ! tandis que Néron s'abandonne au sommeil, Faut-il que vous veniez attendre son réveil ?

Sa réponse [de Néron] est dictée, et même son silence

Britannicus le gêne [Néron], Albine, et chaque jour Je sens que je deviens importune à mon tour

De quel nom cependant pouvons-nous appeler L'attentat que le jour vient de nous révéler ?

Quoi ! tandis que Néron s'abandonne au sommeil, Faut-il que vous veniez attendre son réveil ?

Rome, depuis trois ans, par ses soins [de Néron] gouvernée, Au temps de ses consuls croit être retournée

....Les chagrins qu'il [Néron] me cause M'occuperont assez tout le temps qu'il repose

Non, non, le temps n'est plus que Néron, jeune encore, Me renvoyait les voeux d'une cour qui l'adore

Non, non, mon intérêt ne me rend point injuste

Ce jour, ce triste jour frappe encor ma mémoire, Où Néron fut lui-même ébloui de sa gloire, Quand les ambassadeurs de tant de rois divers Vinrent le reconnaître au nom de l'univers

Depuis ce coup fatal le pouvoir d'Agrippine Vers sa chute à grands pas chaque jour s'achemine, L'ombre seule m'en reste

Les chagrins qu'il me cause M'occuperont assez tout le temps qu'il repose

Pourquoi nourrissez-vous le venin qui vous tue ?