Citations sur brit. i 1

Lorsque, derrière un voile, invisible et présente, J'étais de ce grand corps [le sénat] l'âme toute-puissante

Tout, s'il est généreux, lui prescrit cette loi

Il mêle avec l'orgueil qu'il a pris dans leur sang La fierté des Nérons qu'il puisa dans mon flanc

Toujours la tyrannie a d'heureuses prémices ; De Rome, pour un temps, Caïus fut les délices

Je vois deux surveillants [Sénèque et Burrhus], ses maîtres et les miens, Présider l'un ou l'autre à tous nos entretiens

Je m'assure un port dans la tempête

Allons subitement Lui demander [à Néron] raison de cet enlèvement

Je vois mes honneurs croître et tomber mon crédit

Je vois mes honneurs croître et tomber mon crédit

Je le craindrais bientôt s'il ne me craignait plus

Mais je le poursuivrai d'autant plus qu'il m'évite

Mon coeur même en conçut un malheureux augure

En public, à mon heure, on me donne audience

Je m'assure un port dans la tempête

Tout ce que j'ai prédit n'est que trop assuré

Quoi ! vous à qui Néron doit le jour qu'il respire. Qui l'avez appelé de si loin à l'empire....

Madame, retournez dans votre appartement

J'étais de ce grand corps l'âme toute-puissante

Je crains que, l'avenir détruisant le passé, Il ne finisse ainsi qu'Auguste a commencé

Depuis ce coup fatal le pouvoir d'Agrippine Vers sa chute à grands pas chaque jour s'achemine

Quoi ! tandis que Néron s'abandonne au sommeil....

Par moi seule éloigné de l'hymen d'Octavie, Le frère de Junie abandonna la vie

Ah ! que de la patrie il soit, s'il veut, le père ; Mais qu'il songe un peu plus qu'Agrippine est sa mère

Depuis trois ans entiers qu'a-t-il dit, qu'a-t-il fait Qui ne promette à Rome un empereur parfait ?

Lorsqu'il se reposait sur moi de tout l'État, Que mon ordre au palais assemblait le sénat, Et que derrière un voile, invisible et présente, J'étais de ce grand corps l'âme toute-puissante