Citations sur brit. ii 3

Rome, aussi bien que moi, vous donne son suffrage

N'accusez point ici mon choix d'aveuglement

De grâce, apprenez-moi, seigneur, mes attentats

Absente de la cour je n'ai pas dû penser, Seigneur, qu'en l'art de feindre il fallût m'exercer

J'entendrai des regards que vous croirez muets

Ah ! seigneur, songez-vous que toute autre alliance Ferait honte aux Césars auteurs de ma naissance ?

Absente de la cour, je n'ai pas dû penser, Seigneur, qu'en l'art de feindre il fallût m'exercer

Ses honneurs abolis, son palais déserté Sont autant de liens qui retiennent Junie

Et ce sont ces plaisirs et ces pleurs que j'envie, Que tout autre que lui me paierait de sa vie

J'ai parcouru des yeux la cour, Rome et l'empire

Ces trésors dont le ciel voulut vous embellir, Les avez-vous reçus pour les ensevelir ?

Mais je garde à ce prince un traitement plus doux

Néron : La soeur vous touche ici beaucoup moins que le frère ; Et pour Britannicus...., -J, unie : Il a su me toucher, Seigneur ; et je n'ai point prétendu m'en cacher

Un rang.... Dont je n'ai pu de loin soutenir la clarté

Pour faire un choix où vous puissiez souscrire

Je vous réponds de vous, consentez seulement

Vous n'aurez point pour moi de langages secrets

Renfermez votre amour dans le fond de votre âme

Pourquoi, de cette gloire exclu jusqu'à ce jour, M'avez-vous, sans pitié, relégué dans ma cour ?

Caché près de ces lieux, je vous verrai, madame.... Vous n'aurez point pour moi de langages secrets ; J'entendrai des regards que vous croirez muets

Et pouvez-vous, seigneur, souhaiter qu'une fille.... Qui, dans l'obscurité, nourrissant sa douleur, S'est fait une vertu conforme à son malheur, Passe subitement de cette nuit profonde Dans un rang qui l'expose aux yeux de tout le monde ?

On dit plus, vous souffrez, sans en être offensée, Qu'il vous ose, madame, expliquer sa pensée

Pourquoi, de cette gloire exclu jusqu'à ce jour, M'avez-vous sans pitié relégué dans ma cour ?

Vos jours toujours sereins coulent dans les plaisirs

Les dieux ont prononcé ; loin de leur contredire, C'est à vous à passer du côté de l'Empire