Citations sur tart. iii 3

Je vous écoute dire ; et votre rhétorique En termes assez forts à mon âme s'explique

Heureux, si vous voulez, malheureux, s'il vous plaît

J'ai voulu vous parler en secret d'une affaire, Et suis bien aise ici qu'aucun ne nous éclaire

D'abord j'appréhendais que cette ardeur secrète Ne fût du noir esprit une surprise adroite

Que le ciel à jamais par sa toute-bonté....

Mais enfin je connus, ô beauté tout aimable, Que cette passion peut n'être pas coupable

Mais, madame, après tout, je ne suis pas un ange

Pour moi, je crois qu'au ciel tendent tous vos soupirs, Et que rien ici-bas n'arrête vos désirs

L'amour qui nous attache aux beautés éternelles N'étouffe pas en nous l'amour des temporelles

Je sais que vous avez trop de bénignité, Et que vous ferez grâce à ma témérité

Je tâte votre habit ; l'étoffe en est moelleuse

Et je ne veux aussi, pour grâce singulière, Que montrer à vos yeux mon âme tout entière

Ouf ! vous me serrez trop

Le soin que nous prenons de notre renommée....

De vos regards divins l'ineffable douceur Força la résistance où s'obstinait mon coeur

Vous m'excuserez sur l'humaine faiblesse

Je sais qu'un tel discours de moi paraît étrange ; Mais, madame, après tout, je ne suis pas un ange

Je tâte votre habit ; l'étoffe en est moelleuse

Ils n'ont point de faveur qu'ils n'aillent divulguer

Et leur langue indiscrète, en qui l'on se confie, Déshonore l'autel où leur coeur sacrifie

Mon Dieu ! que de ce point l'ouvrage est merveilleux ! On travaille aujourd'hui d'un air miraculeux

Votre zèle pour moi s'est trop inquiété

Je tâte votre habit [l'habit d'Elmire], l'étoffe en est moelleuse

Tous ces galants de cour dont les femmes sont folles Sont bruyants dans leurs faits et vains dans leurs paroles ; De leurs progrès sans cesse on les voit se targuer

Ils n'ont point de faveurs qu'ils n'aillent divulguer