Citations sur ch. d'orl.

J'appelle aussi, et en bas et amont, Loyal espoir ; mais je pense qu'il dort, Ou je cuide qu'il contrefait le mort

Car s'oncques nul sceut que c'est de detresse, Je pense bien que j'en ay fait l'essay

Qui m'a promis qu'à ma seule maistresse Lui fera brief mon angoisse [espoir] savoir

Je ne prise point tels baisiers Qui sont donnez par contenance Ou par maniere d'accointance

Payer leur fauldra les usaiges De leurs becz jaunes, sans faillir

Entre tous biens, je suis de mal quintaine [but], Alangoré entre les vigoreux

Mais lors sera ma grace de toy loing ; Car à bon droit te fauldray au besoing, Et si feray vers toy le dangereux, Comme tu fais d'estre vray amoureux

Lesquelz yeux viennent rapporter Ung si très gracieulx raport Au cueur....

Prens tes esbas à faire cesser nos debas ; Aussi bien sont ce tes cabas [tripotages] Que de tousjours trouver rancune

Et le desbat qu'ay et querelle Vers elle, je veuil delaisser, Et tout courroux lui pardonner

Toutes les fois que vous voy, Je suis je ne sçay comment

Mais à present Dieu pour toy se combat

Tout beau, pas à pas, Reffrain ton courage, Qu'en si long voyage Ne deviegnes las

Retraiez vous, regart mal avisé ; Vous cuidez bien que nulluy ne vous voie ; Certes, aguet par tous lieux vous convoye Privéement, en habit desguisé

Où est vieillesse rabat joye

Nu comme ung ver, vestu en president, Je ris en pleurs, et actens [attends] sans espoir

Maquereau, c'est poisson d'april, Ancien théâtre françois, t. II, p. 31. à ce respons, s'aucuns le me demande, Entre deux eaues comme le poisson noue [nage]

Pour obvier à voye trop haultaine, Le moyen tiens, affin que ne descendes

Sans estre mis à l'essor de largesse

Je dy en pleurant tendrement : Ce monde n'est pas chose vaine

Mais quant au fait du possessif

En bissacs plains de souvenance, Pour leur simple provision