Citations sur ch. d'orl.

Devant le dieu d'amours puissant, Qui me fera de vous raison

Vostre vouloir suy content d'accomplir

Mais j'ai tousjours au par aller Le rebours de ma voulenté

C'est ung crocheteur trop habille Pour embler joye qui tant vault ; Copper une oreille lui fault ; Il est fort larron entre mille

Comme ung chat, suis vieil et chenu

Et tandis qu'il est jour ouvrier, Le temps pers [je perds], quand à vous devise

Faictes de lui ainsi que vous vouldrez ; Content me tiens de ce que vous ferez

Jeunes amoureux nouveaulx.... Chevauchent faisant les saulx, Et font saillir des carreaulx De feu, comme de charbon

Le dieu d'amours est coustumier, à ce jour, de feste tenir

Se Dieu plaist, briefment la nuée De ma tristesse passera

Je voy vertuz aux piez fouler, Je voy amictié desseler [renverser de cheval], Raison voy musser à la porte

Mais je treuve, le plus des mois [la plupart du temps], L'eaue de Fortune si quoye.... Que, s'avirons d'Espoir n'avoye, Souvent en chemin demourroye

À brief parler et sans faire long compte

L'amour tient vostre cueur en serre

En char crue mon cueur ne se delecte, Oublions tout le vieil gouvernement

De moy ne serez escondit, S'aucune chose desirez à vostre bien, quant l'escriprez ; Paine mectray, d'entente franche, Que l'ayez de croq ou de hanche

On se plaint de vous à outrance

Amours, une fois la sepmaine C'est raison que vous reposez

N'ont pas Anglois souvent leurs rois trays ? Certes ouïl ; tous en ont congnoissance ; Et encore, le roy de leur pays Est maintenant en doubteuse balance

Tout est rompu, c'est à reffaire

Et n'oy de vous aucunement Nouvelle pour avoir liesse ; Pourquoy vis douloreusement, Ma dame, ma seule maistresse

Après l'escadre route, Mectons à saquement Annuyeulx pensement, Et sa brigade toute ; Il crye : volte route, Ralions nostre gent

En la vigne jusqu'au peschier Estes bouté, mon filz très chier, Dont, par ma foy, suis très joyeulx, Quant de rimes vous voy songneux

Il nous fera, sans faillir, bonne chiere

Or en sui hors ; mon cueur en est tout las ; Il ne veut plus d'amours passer le pas, Pour bien ou mal que jamais lui adviengne