Citations sur villon

Item rien à Jacques Cardon ; Car je n'ay rien pour luy honneste, Non pas qu'il gette à l'abandon Pour la belle bergeronnette

Pourquoy larron me faiz nommer ? Pour ce qu'on me voit escumer En une petiote fuste ; Si comme toy me peusse armer, Comme toy empereur je fusse

Je François Villon escolier, Considerant de sens rassis.... Qu'on doit ses oeuvres employer

Le pelletier en fut content, Car il ne vouloyt que repaistre, Et alla tout incontinent Faire grant chere avec le prestre

Ilz firent cent mille chosettes

Quant donc par plaisir voluntaire Chanté me fut ceste homelie, Estoit-il temps lors de me taire ?

Maistre François par son blason Trouva la façon et maniere D'avoir marée à grant foyson Pour gaudir et faire grant chere

Le beau nez ne grand ne petiz, Ces petictes joinctes oreilles, Menton fourchu, cler vis traictis, Et ces belles levres vermeilles

Que vous semble de mon appel ? Garnier, feis-je sens ou follie ? Toute beste garde sa pel

Il faut que vous payez l'escot, Ou vous laisserez le surcot

Ce seigneur vint tout refrongné Vers l'hostesse par bon moyen, Et luy dit : mon cas va très bien

À marmousetz et mariottes, Je crie à toutes gens merci

En l'an de mon trentieme eage, Que toutes mes hontes j'eu beues, Ne de tout fol encor ne sage

Tous deux yvres dormans comme ung sabot

L'espée estoit toute d'acier, ....Mais l'hoste la me fist menger, Fourreau et tout sans friscasser

En ce temps que j'ay dit devant, Sur le noel morte saison, Lorsque les loups vivent de vent

Tousjours troussé comme une coche

Le sage ne veult que contende Contre puissant pouvre homme las, Affin que ses filez ne tende, Et que ne tresbuche en ses laqs

Je cognoys approcher ma soif, Je crache blanc comme cotton Jacobins aussi gros que un oef

Onques de terre n'eut sillon

Il estoit miste gent et sade, Il entendoit son contre-point

L'ung vault l'autre, c'est à mau-chat mau-rat

Je congnois quant pipeur jargonne

Qui les meut à ce ? j'imagine (Sans l'honneur des dames blasmer), Que c'est nature feminine Que tous vivans veulent aymer

C'est bien desiré quant on rechappe, Sans desbourser pas ung denier, Et dire adieu au tavernier En torchant son nez à la nappe