Citations sur jean froissard

Quand [les Anglois] se departirent des havres d'Angleterre

Et furent à donc departis, divisés et abonnés les deux royaumes de Portingal et de Castille

Et avoit le roi d'Angleterre basti son siege par telle maniere que les François ne pouvoient venir à lui

Dieu me veuille aider, j'en sai pire gré à messire Geffroi de Chargny que à toi....

Encores poet moult bien selonc m'entente Li orlogiers, quant il en a loisir, Faire sonner les clochetes petites, Sans derieuler les heures dessus dites

Si monterent ledit roi et ses gens au port de Douvres et vinrent sur une avesprée à Calais

Avec lui estoient de chevaliers messire Jacques.... et des escuyers, Gille et Thierri....

Les tresoriers appareillerent tout l'argent [10000 francs demandés par le duc de Berry] en couronnes d'or et en francs de France, et fut mise la finance en quatre petits sommiers

Si se departirent ces seigneurs de ce parlement, sans rien faire, fors tant que la treve fut ralongée de deux ans

Il fut commandé et dit que quiconque avoit prisonnier que tantost il l'occist, et que nul n'y fust excepté ni dissimulé, comme vaillant, comme puissant, comme noble, comme gentil ni comme riche qu'il fust

Or est cet estat [des gens d'armes] devenu autre maintenant que on parle de bassinets, de lances ou de glaives, de haches et de jaques

Moult de grands seigneurs.... lui accorderent confort et aide et alliance pour la remener [Isabelle] en Angleterre

Et se tenoient cils à cheval pour reconforter les batailles qui branleroient

Quand ce vint sur le point que l'enfes dut partir, le roi le trait à part en sa chambre secretement, et lui donna une moult belle boursette pleine de poudre

Le comte de Hainaut avoit si pris en coeur cette guerre

Si vueil [je veux] avoir censeil et collation avecque vous, comme je me pourray maintenir contre les Lissebonois et Portugalois

On pardonne bien de bouche, mais tousjours demeurent les haines en courages

Et si aprochoit l'hiver, et si ils n'avoient encore fait nul fait d'armes, ni apparent n'estoit du faire

Et lui enjoignoit très especialement que, toutes paroles et essoines mises arriere, il se partist et defist son siege

D'esmouvoir guerre au roi d'Angleterre, ce n'estoit pas chose qui fust appartenante

Les Escots sont durs et hardis et fort travaillans en armes et en guerre

La dame de Corasse, une haute baronnesse en ce pays

Donc il est devin ? dis-je, ou il a des messagers qui chevauchent de nuit avecque le vent ?

En cel ardour, en ce desir, M'ala souvenir de ma dame ; Lors m'alai acoisier, par m'ame

....Une estincelle [je] Sent sous la mamelle Qui m'art [brûle] et fretelle