Citations sur la boÉtie

Comme les bourdons inutiles au bournal [ruche] pillent sur les abeilles

[L'éléphant] s'estant defendu jusques à n'en pouvoir plus, n'y voyant plus d'ordre, .... casse ses dens contre les arbres

Complices du meurtrier qui vous tue, et traistres de vousmesmes

Par adventure, dit Socrates, en y a il bien aussi quelques uns de ceste sorte

La royne envoye à la besongne celles [abeilles] qui ont à faire leur journal [journée] dehors

Je ne veux pas que vous le poulsiez ni le bransliez ; mais seulement ne le soustenez plus

La couardise ne va point jusques là, non plus que la vaillance ne s'estend pas qu'un seul eschelle une forteresse

Pour revenir à mon propos, lequel j'avois quasi perdu

Tout empesché de servir vilement à la moindre femmelette

Estant les racines eschauffées, à raison de la seicheresse de la terre, pour estre lasche et mal liée

Car à tourner d'une langue estrangere, La peine est grande et la gloire est legere

Essaye toy en ta pensée de te transferer toy mesme et remettre à ce temps là

Ce beau tiltre de Bel et Bon qu'on t'a donné

Combien que ce soit ce que l'homme doibt avoir plus cher que de se remettre en droict naturel, et, par maniere de dire, de beste revenir à homme

Les lourdauts n'advisoient pas qu'ils ne faisoient que recouvrer une partie du leur

Le paisan bat ses gerbes amassées, Et aux caveaux ses bouillans muis roulant....

Qu'un homme seul mastine cent mille villes, et les prive de leur liberté ; qui le croiroit ?

L'un [chien] engraissé à la cuisine, l'autre accoustumé par les champs au son de la trompe et du huchet

.... Ou bien si toy mesme enseignes tes receveurs et les fais de ta main

Envenimer la playe, à fin que pour un peu de douleur qu'il a, qui le poingt et luy demange, l'ulcere esgratigné s'empire tousjours

Me frottant la face du jus de vermillon [kermès]

Une ardeur se boute dans le coeur de chascun des journaliers, et voire querelle de gloire parmy tous pour travailler à l'envy

Elle nous faisoit sentir tous les plaisirs du monde à nous festoyer

On n'a pas le temps, quand Dieu envoye la tempeste, de chercher ce qui fait mestier, et à l'heure ne peut on pas fournir de ce qui est mal ordonné

C'est à elle de faire la revue de tout ce qui est, comme à un couronnel de la faire de ses compaignies