Citations sur la boÉtie

Qu'un homme seul mastine cent mille villes, et les prive de leur liberté ; qui le croiroit ?

Le menu bestail

Quand elle fut à quatre ou cinq jours près [quand il n'y eut plus à passer que quatre ou cinq jours]

L'agriculture est un art si humain et si debonnaire, qu'en voyant et oyant seulement, il fait aussitost les gens sçavans

Ils ne voient autre moyen, pour asseurer la nouvelle tyrannie, que d'estendre fort la servitude

Le bien commun et soulagement publicque

Elle nous faisoit sentir tous les plaisirs du monde à nous festoyer

Soyez resolus de ne servir plus, et vous voylà libres

La nature nous a à tous en commun donné ce grant present de la voix et de la parole pour nous acointer et fraterniser davantage

Tu t'adresses aux armes

....Pour si grand nombre qu'il y en ait....

C'est le naturel du menu populaire.... il est soupçonneux à l'endroict de celuy qui l'aime, et simple envers celuy qui le trompe

La terre, ce semble, s'en ressentira d'avantage, si elle est remuée en ceste saison

Dieu voyant de l'autre part, que celuy qui feroit le train de dehors, auroit besoing de se mettre en defense, si quelqu'un l'oultrage, il l'avantagea aussi en courage et hardiesse

Elle ne s'en essaya oncques puis [de se farder]

Toutes ces choses là sont liées ensemble, et s'entresuivent l'une l'autre

L'un l'avoit nourri et avoit pour gages de son amitié la nourriture de son enfance

Si je traduis, ma plume s'en despite D'estre asservie à tourner un ouvrage, Qui n'est pas mien, en un autre langage

Une ardeur se boute dans le coeur de chascun des journaliers, et voire querelle de gloire parmy tous pour travailler à l'envy

Nous traçons dans les bois quelque voye esgarée ; Amour marche devant, et nous marchons après

Un lundy fut le jour de la grande journée Que l'amour me livra ; ce jour il fut vainqueur

Complices du meurtrier qui vous tue, et traistres de vousmesmes

Qu'il [un roi] les face [vos fils] les ministres de ses convoitises, les executeurs de ses vengeances

À la verité, c'est bien pour neant de debatre si la liberté est naturelle, puisqu'on ne peut tenir aucun en servitude sans luy faire tort

Mais comme on dit, pour fendre le bois, il se fait des coings du bois mesme