Citations sur jean de la fontaine

La belle [une veuve] avait un père, homme prudent et sage ; Il laissa le torrent couler ; à la fin, pour la consoler....

La belle avait de quoi mettre un Gascon aux cieux : Des attraits par-dessus les yeux

Devant certaine guêpe on traduisit la cause.... Depuis tantôt six mois que la cause est pendante, Nous voici comme aux premiers jours

. Il côtoyait une rivière.... Ma commère la carpe y faisait mille tours Avec le brochet son compère

....La plupart sont déjà Aussi grandes que leurs mères ; Le croît m'en appartient

Cependant qu'ils sont en danger

Quant à son temps, bien sut le dispenser : Deux parts en fit, dont il soulait passer L'une à dormir et l'autre à ne rien faire

Les vents sourds à ses cris renforcent leur haleine

Là, son unique compagnie Consistait aux oiseaux

Mais que tous, tant que nous sommes, Nous mentions, grand et petit, Si quelque autre l'avait dit, Je soutiendrais le contraire

Alibech fut festinée en grand' pompe

Un jour donc l'animal [singe] qui ne cherchait qu'à nuire, Détachait du monceau tantôt quelque doublon, Un jacobus, un ducaton

Le Romain se retire, Bien empêché de ce secret

Il [le héron] l'ouvrit [le bec] pour bien moins ; tout alla de façon Qu'il ne vit plus aucun poisson

L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours : Ma commère la carpe y faisait mille tours Avec le brochet son compère

[Le singe] Détachait du monceau tantôt quelque doublon, Un jacobus, un ducaton

Le sultan dormait lors, et dedans son domaine Chacun dormait aussi

Ils y construisent des travaux Qui des torrents grossis arrêtent le ravage, Et font communiquer l'un et l'autre rivage ; L'édifice résiste et dure en son entier : Après un lit de bois est un lit de mortier ; Chaque castor agit ; commune en est la tâche ; Le vieux y fait marcher le jeune sans relâche ; Maint maître d'oeuvre y court et tient haut le bâton ; La république de Platon Ne serait rien que l'apprentie De cette famille amphibie

Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même, Je suis Gros-Jean comme devant

Plus le vase versait, moins il s'allait vidant

Ces animaux, dit-il, sont germains du renard ; Jamais la guerre avec tant d'art Ne s'est faite parmi les hommes, Non pas même au siècle où nous sommes, Corps-de-garde avancé, vedettes, espions, Embuscades....

Et la dernière main que met à sa beauté Une femme allant en conquête, C'est un ajustement des mouches emprunté

Le lion, terreur des forêts, Chargé d'ans, et pleurant son antique prouesse, Fut enfin attaqué par ses propres sujets, Devenus forts par sa faiblesse

Le mensonge et les vers de tout temps sont amis

Votre plaisir serait-il qu'à crédit J'en puisse avoir, non pas pour grosse somme ?