Citations sur jean de la fontaine

Cent autres passions, des sages condamnées, Ont pris comme à l'envi la fleur de mes années

Ne te donna-t-on pas des avis, quand la cause Du marcher et du mouvement, Quand les esprits, le sentiment, Quand tout faillit en toi ?

Le père mort, les trois femelles Courent au testament, sans attendre plus tard

Le récit précédent suffit Pour montrer que le peuple est juge récusable

Est-il juste qu'on meure Au pied levé ? dit-il [le centenaire] : attendez quelque peu

Parlez au diable, employez la magie ; Vous ne détournerez nul être de sa fin

Diogène là-bas est aussi riche qu'eux [les thésauriseurs], Et l'avare ici-haut comme lui vit en gueux

Car du métier de nymphe me couvrir, On n'en est plus dès le moment qu'on aime

Cet homme par son testament, Selon les lois municipales, Leur laissa [à ses filles] tout son bien par portions égales, En donnant à leur mère tant

Du reste [un chien, dont les oreilles sont coupées] ayant d'oreille autant que sur ma main, Un loup n'eût su par où le prendre

Un savetier chantait du matin jusqu'au soir

L'huître est pour le juge ; Les écailles pour les plaideurs

Je leur savais bien dire, et m'attirais la haine De tous ces gens si peu soigneux

Ce qu'on ne voudrait pas, souvent il le faut faire

L'enseigne fait la chalandise

[Un oeuf] Frais et nouveau pondu : gardez bien de le dire, On m'appellerait poule.... La femme neuve sur ce cas, Ainsi que sur mainte autre affaire, Crut la chose...

Il ne sait que par ouï-dire Ce que c'est que la cour

Qui de l'âne ou du maître est fait pour se lasser

On court à l'horlogeur ; elle [l'horloge] demande en grâce Qu'il la tire de ce malheur

J'ai le roi des maris, Il n'en est pas de meilleur dans Paris

Ah ! maudit animal [chien] qui n'es bon qu'à noyer ! Que n'avertissais-tu dès l'abord du carnage ?

Bon passe-port contre la dent, Contre la griffe tout autant

Et d'un porte-bourdon je le pourrais souffrir

Le jeune homme s'émeut voyant peint un lion : Ah ! monstre ! cria-t-il, c'est toi qui me fais vivre Dans l'ombre et dans les fers

Dans le cristal d'une fontaine Un cerf se mirant autrefois Louait la beauté de son bois