Citations sur delille

Pensif, il méditait le grand ordre du monde

C'est un ange en effet sous les traits d'une femme

Néron, bourreau de Rome, en était l'histrion

Ébloui, mais lassé de l'éclat de nos villes, Souvent il s'écriait : rendez-moi mes forêts

Et l'ironie au ris moqueur

Il veut que par ses mains soient offerts à la reine Les restes somptueux de la grandeur troyenne

J'entends crier la dent de la lime mordante

Cependant le cerf vole ; et les chiens sur la voie Suivent ces corps légers que le vent leur envoie

Souvent la froide main de la paralysie Dans un débile corps joint la mort à la vie

Ces doux ressouvenirs et ces tendres pensées, Par qui le coeur jouit des voluptés passées

Il [le vent] frappe, élève, abaisse et tourmente les ondes

L'if en arc est ployé, le cormier fait des dards

Là, chaque coterie a ses arrangements ; Chacun y fait emplette et d'amis et d'amants

Et des pampres touffus le luxe infructueux

Jours inglorieux

L'Olympe en retentit, et les monts lui répondent

La nymphe était si belle, et son amant si tendre

Leur cotte à maille d'or et la gaîne éclatante Où repose l'épée à leur côté pendante

Vois-tu ce laboureur, constant dans ses travaux, Traverser ses sillons par des sillons nouveaux ?

Lui [le peuple], dans son orageuse et vague inquiétude, Instrument et jouet de vingt partis rivaux, Passait de trouble en trouble à des tourments nouveaux

Dis quel art a des cieux courbé l'immense voûte

L'un tresse son panier, et l'autre sa corbeille

Là sont los voeux du luxe, ici ceux du besoin

Comme l'air avec l'air, l'âme s'unit à l'âme

Et les rapides dards de leur langue brûlante S'agitent en sifflant dans leur gueule béante