Citations sur delille

Plus loin, la torche en main, et rugissant de joie, Alecton....

Quelquefois à la langue, en dépit du purisme, Ose faire présent d'un heureux solécisme, Scandale du grammairien

Il a partout affaire, il a partout accès

Ces doux ressouvenirs et ces tendres pensées, Par qui le coeur jouit des voluptés passées

Phidias sur le tien [le Jupiter d'Homère] tailla son Jupiter, Tel que tu peins ce dieu sur le trône de l'air, Bien loin des autres dieux qui devant lui s'abaissent

Hélas ! dans la prison, triste soeur de la tombe, Ta main vient soutenir le malheur qui succombe

Je reconnais Numa, prêtre saint et roi juste, Qui, créateur du culte et fondateur des lois, Passa d'un toit obscur dans le palais des rois

Tel ce terrible oiseau qui porte le tonnerre, Par ses ongles tranchants enlève de la terre Le cygne au blanc plumage ou le lièvre peureux

Lui [le peuple], dans son orageuse et vague inquiétude, Instrument et jouet de vingt partis rivaux, Passait de trouble en trouble à des tourments nouveaux

Où l'espoir est perdu la prévoyance est vaine

Et la nuit peut voiler un odieux mystère

Ainsi que la chaleur, le miel craint la froidure

Tous deux, les bras levés d'un air audacieux, Se provoquent du geste et s'attaquent des yeux

Qui ne s'estime pas perd ses droits à l'estime

D'abord une source de feux, Comme un fleuve éternel répandue en tous lieux, De sa flamme invisible échauffant la matière, Jadis versa la vie à la nature entière

Et que jamais n'arrive à cette tendre fleur Le souffle de la haine et le vent du malheur !

[Lui dans le fond de son docte réduit] De ses tablettes vermineuses Ayant compilé jour et nuit Les richesses volumineuses

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Tels, dans l'airain brillant où flotte une eau tremblante, Le soleil..., croise son jeu mobile.... Et des murs aux lambris rapidement promène Des reflets vagabonds la lueur incertaine

Quand pourrai-je.... Boire l'heureux oubli des soins tumultueux

Que nos langues séchées à nos palais brûlants demeurent attachées !

Où tremblent dispersés quelques pâles rayons, De ces lacs enflammés lumière ténébreuse [en enfer]

Ainsi l'eau, l'air, le feu, la terre se répondent, L'océan se répare, et nos champs se fécondent

La vie, en commençant, t'a fait d'heureux mensonges ; Je ne veux point t'ôter, mais te choisir tes songes

Contemplez ces armets, ces casques, ces cuissards Des Nemours, des Clissons, des Coucis, des Bayards ; J'aime à les revêtir de ces armes antiques