Citations sur delille

Tu peux jeter ta coupe, orgueilleux Diogène, Et boire dans tes mains ; moi je garde la mienne

Le Batave à son tour par un art courageux Sut changer en jardins son sol marécageux

On relit tout Racine, on choisit dans Voltaire

Leur substance [des anges], fluide et pure comme l'air, Comme lui peut braver les atteintes du fer

Des vases de Dodone, une riche cuirasse, Où l'or à triple maille avec art s'entrelace

Cléopâtre elle-même, au milieu des combats, Du sistre égyptien anime ses soldats

Pendue aux buissons de ce coteau riant, La chèvre aventurière a quitté l'Orient

Et du gras olivier L'onctueuse liqueur arrose le brasier

Par vous tout s'embellit, et l'heureuse sagesse Trompe l'ennui, l'exil, l'hiver et la vieillesse

Et les eaux refoulées Se soulevant en masse et brisant leurs remparts

Les crins de son cheval, en aigrettes flottantes, Balancent sur son front leur ornement guerrier

L'autre [insecte] roule en cornet une feuille docile Et dans ce simple abri choisit son domicile

Jours inglorieux

Et les maux de l'exil et de l'oppression Croissent au souvenir de sa chère Sion

Les mets demi-rongés, et son odeur impure [de la harpie]

Ses yeux ont d'un regard saisi le monde entier

Mais je n'ai point encor tracé le disputeur, Dans le choc des avis intrépide lutteur

C'est par eux [des massifs, dans les jardins] que l'on peut varier ses dessins, Rapprocher et tantôt repousser les lointains

Des maux que j'ai prédits voici venir le temps

Un marais aboutant d'un bout aus marais de l'abbé de Fecamp, et, de l'autre bout, à la crigue de Vateville

[Lui dans le fond de son docte réduit] De ses tablettes vermineuses Ayant compilé jour et nuit Les richesses volumineuses

À ces mots, sur sa couche imprimant son visage

Souvent la froide main de la paralysie Dans un débile corps joint la mort à la vie

La coupe aux larges bords est vide en un moment

Sur la croupe du mont ses mains allaient chercher L'eau qui tombait des cieux dans le creux du rocher