Citations sur p. lebrun

Dans ce dernier adieu ne va pas m'attendrir ; Et sache voir du moins ce que je sais souffrir

Je vous vis : je crus voir la céleste lumière, Et de l'autel vers vous détournai ma prière

Voyez-vous ce serpent longtemps caché sous l'herbe ?

Le jour voyait la reine [Pénélope] entretenir l'ouvrage Dont la fin promettait celle de son veuvage ; Et la secrète nuit détruisait à son tour Ce que devait en vain recommencer le jour

Long souvenir de deux rapides jours !

Mes sujets sont heureux, mes provinces tranquilles

Opinion publique ! Des actions des rois maîtresse tyrannique ! Idole méprisable, et qu'il faut respecter

Tous les pâtres vêtus de peaux Redescendent vers l'avenue ; Le son des alpestres pipeaux, Et les clochettes des troupeaux Disent que la nuit est venue

Plus nous sommes heureux, plus le sort nous fait peur

Que le soir dans les bals, le matin dans les temples, Brillantes, on vous voie, une bourse à la main, Demander pour les Grecs des armes et du pain

Ces jours où le roi Jean, lâche autant que barbare, Rendait le sceptre anglais vassal de la tiare

Elle veut être seule ; et nous l'avons laissée Elevant vers le ciel sa dernière pensée

Vois-tu cet horizon qui se prolonge immense ?

C'est le plus petit des ruisseaux, Qui soudain fait luire ses eaux Sur le velours d'une prairie

De quelque raïa solitaire, De quelque vendangeur voisin L'âne en passant s'y désaltère [dans la fontaine de Castalie], Successeur du coursier divin

Du peuple agenouillé le saint recueillement

Quand, au vent de la cour, votre fortune échoue

Le souvenir de l'espérance est frère

Qui donne, se rend maître ; et qui reçoit, se livre ; Les princes, non contents des hommes nés pour eux, Ont des piéges aussi pour les coeurs généreux

Près de leur nid, des vives hirondelles J'entends déjà les matinales voix

Tout trompe.... Gloire, amitié, travail, repos, Le monde et ses enchanteresses, Les héros comme les maîtresses, Les peuples comme les héros

Tout ce qui doit finir est de peu de durée

Et cette mort ainsi d'une rencontre armée Peu sembler seulement la suite accoutumée

Allez, je vous bénis ; partez, âme chrétienne

Il est midi ; de l'éclat de ses rais Le jour me brûle et mon fusil me pèse