Citations sur p. lebrun

Chios nous demeure infidèle, Mais l'absence d'une hirondelle Ne fait pas manquer le printemps

Rêver que je suis libre et que je suis heureuse

Tout trompe.... Gloire, amitié, travail, repos, Le monde et ses enchanteresses, Les héros comme les maîtresses, Les peuples comme les héros

Il n'est pour les mortels que deux biens sans danger : L'un est le nécessaire, et l'autre la sagesse

Je sais vos noms, Louis, François, George, Alexandre, Guillaume ! et les proclame afin que l'avenir Pour la honte ou la gloire en garde souvenir

Le jour voyait la reine [Pénélope] entretenir l'ouvrage Dont la fin promettait celle de son veuvage ; Et la secrète nuit détruisait à son tour Ce que devait en vain recommencer le jour

De quelque raïa solitaire, De quelque vendangeur voisin L'âne en passant s'y désaltère [dans la fontaine de Castalie], Successeur du coursier divin

Des palmiers, triste aspect ! rien de civilisé : Ni promeneurs assis comme aux Champs-Élysées, Ni messieurs à cheval, ni dames aux croisées

Quels juges, dites-moi, pourrais-je reconnaître ? Où sont mes pairs ici ? les rois seuls peuvent l'être

À son premier aspect j'ai d'abord deviné Pour quel doux avenir j'étais prédestiné

Pour m'agrandir m'irai-je battre ? Trois arpents sont assez pour moi : Alcinoüs en avait quatre, Mais Alcinoüs était roi

Je tressaille, en songeant aux paisibles soirées Sous les regards du maître aux devoirs consacrées, Quand, devant le pupitre en silence inclinés, Nous n'entendions parfois, de ce calme étonnés, Que, d'instant en instant, quelques pages froissées, Ou l'insensible bruit des plumes empressées

En quel insensible sommeil, Europe, restes-tu plongée ! Le cri de la Grèce égorgée Ne hâte-t-il pas ton réveil ?

Ô mon Dieu ! s'il est vrai que, dans ta grâce immense, Le repentir ait place auprès de l'innocence

Si la valse s'emporte au galop favori, Plus aimé du valseur qu'agréable au mari

L'Athénien tremblant, Debout, la main au coeur et la tête courbée, Adorait le coursier du tartare insolent

Par respect pour la terre, en revoyant le port, Tous ils [les marins] se sont parés de leurs habits de fête

Je voudrais m'emparer de toute la nature

Elle veut être seule ; et nous l'avons laissée Elevant vers le ciel sa dernière pensée

On ne fait point aux morts d'outrages impunis ; Il est des dieux vengeurs près des tombeaux assis

L'Archipel tout à coup frappé d'ombre, Comme un vaste miroir qu'un souffle aurait terni

D'un tranquille visage elle apprit la sentence

Dans ce dernier adieu ne va pas m'attendrir ; Et sache voir du moins ce que je sais souffrir

Il fixait sur la mer un oeil mouillé de pleurs

[Bustos] Défend sur le damier sa reine menacée, Et l'échec véritable est loin de sa pensée