Citations sur gresset

Car les dragons, race assez peu dévote, Ne parlaient là que langue de gargote

Les vieilles même au marcher symétrique Des ans tardifs ont oublié le poids

A-t-on vu quelque part un fonds d'impertinence De cette force-là ?

Sur sa vertu par le sort traversée, Sur son voyage et ses longues erreurs, On aurait pu faire une autre Odyssée

Le monde usé pour moi n'a plus rien qui me touche

Une femme qui fuit le monde en enrageant, Parce qu'on n'en veut plus, et se croit philosophe, Qui veut être méchante et n'en a pas l'étoffe

Soeur Rosalie, au retour de matines, Plus d'une fois lui porta des pralines

Courant après l'esprit ou plutôt se parant De l'esprit répété qu'elle attrape en courant

Qui, pour vivre à Paris avec l'air d'être heureux, Au fond n'y sont pas moins ennuyés qu'ennuyeux

Le curé de l'île susdite.... N'avait point avant les étrennes Fait apporter de nos climats De guide-ânes ni d'almanachs Pour le guider dans ses antiennes

Faut-il errer dans les tombeaux d'Athène, Ou réveiller la cendre des Latins ?

Pourrai-je de couleurs aimables Égayer le sombre tableau De mon domicile nouveau ?

Dans l'état où je suis, on pèse à l'amitié

Tout est [à Paris] colifichet, pompon et parodie : Le monde, comme il est, me plaît à la folie

Et son autorité, malgré les protecteurs, Pulvérise l'ouvrage et les admirateurs

De grâce, censeur incrédule, Ne jugez point sur ce soupçon

Il nous vaut mieux vivre au sein de nos lares, Et conserver, paisibles casaniers, Notre vertu dans nos propres foyers

Il décrit les fruits d'or, dont l'éclat enchanteur Sut soumettre Atalante à ce jeune vainqueur

Oh ! tu prends au tragique Un débat qui pour moi ne sera que comique

Très rarement les antiques discrètes Logeaient l'oiseau....

Quand on fut sûr de la conversion, Le vieux divan [les vieilles nonnes], désarmant sa vengeance, De l'exilé borna la pénitence