Citations sur ver-vert iii

L'oiseau madré la connut à la mine, à son oeil prude, ouvert en tapinois

Les vieilles même au marcher symétrique Des ans tardifs ont oublié le poids

La même nef, légère et vagabonde, Qui voiturait le saint oiseau sur l'onde, Portait aussi deux nymphes, trois dragons...

De leur côté les bateliers juraient, Rimaient en Dieu, blasphémaient et sacraient

Tant il trouva la langue à la dragonne Plus du bel air que les termes de nonne

Pour premier mot et pour toute réponse, Nonchalamment, et d'un air de dédain, Mon gars répond avec un ton faquin....

Son coeur né fier et qui jusqu'à ce temps Avait été nourri d'un doux encens

Frère Lubin d'un ton peu monastique Interrogea le beau mélancolique

En débarquant auprès de la béguine, L'oiseau madré la connut à la mine

D'abord l'oiseau, comme il n'était pas bête, Vit qu'il devait oublier pour toujours Tous les gaudés qui farcissaient sa tête