Citations sur gresset

Et que, pour vos projets, il fallait sans scrupule Traiter légèrement un vieillard ridicule

Mille autres nous inonderont D'un déluge d'écrits stériles, Et d'opuscules puériles, Auxquels sans doute ils survivront

Oui, je te le répète, oui, c'est lui que j'ai vu ; Mieux encor que mes yeux mon coeur l'a reconnu

Il était là maintes filles savantes, Qui mot pour mot portaient dans leurs cerveaux Tous les Noël anciens et nouveaux

De la paisible solitude Où, loin de toute servitude, La liberté file mes jours

Malgré tous les succès de l'esprit des méchants, Je sens qu'on en revient toujours aux bonnes gens

On peut faire une chanson sur elle ; Cela vaut mieux qu'un livre, et court tout l'univers

Trop mieux aimant suivre quelques dragons

J'abandonne l'exactitude Aux gens qui riment par métier ; D'autres font des vers par étude ; J'en fais pour me désennuyer

Une femme qui fuit le monde en enrageant, Parce qu'on n'en veut plus, et se croit philosophe, Qui veut être méchante et n'en a pas l'étoffe

Il décrit les fruits d'or, dont l'éclat enchanteur Sut soumettre Atalante à ce jeune vainqueur

Il n'a d'autre défaut qu'un peu d'étourderie

Il est un art de donner d'heureux tours à l'étamine, à la plus simple toile

Que voulez-vous qu'on dise à de pareils oisons ?

Courant après l'esprit ou plutôt se parant De l'esprit répété qu'elle attrape en courant

Les vieilles même au marcher symétrique Des ans tardifs ont oublié le poids

Persuadé que l'harmonie Ne verse ses heureux présents Que sur le matin de la vie, Et que, sans un peu de folie, On ne rime plus à trente ans

C'est un de ces enfants dont la folle recrue Dans la société vient tomber tous les ans, Et lasse tout le monde, excepté leurs parents

Que je retrouve encor les ris Dans la lucarne infortunée Où la bizarre destinée Vient de m'enterrer à Paris

...en tout temps par la métempsycose De soeur en soeur l'immortel perroquet Transportera son âme et son caquet

Par l'erreur d'un moment ne jugez point ma vie

Le curé de l'île susdite.... N'avait point avant les étrennes Fait apporter de nos climats De guide-ânes ni d'almanachs Pour le guider dans ses antiennes

Telles on nous peint les tanières Où gisent ainsi qu'au tombeau Les pythonisses, les sorcières, Dans le donjon d'un vieux château

Oh ! tu prends au tragique Un débat qui pour moi ne sera que comique

Vous n'êtes point à vous ; le temps, les biens, la vie, Rien ne vous appartient, tout est à la patrie