Citations sur gresset

Le vieux divan [les vieilles nonnes], désarmant sa vengeance, De l'exilé borna la pénitence

Mais trop de vers entraînent trop d'ennui

La même nef, légère et vagabonde, Qui voiturait le saint oiseau sur l'onde, Portait aussi deux nymphes, trois dragons...

De cette prude à l'humeur noire, Au froid caquet, aux yeux bigots, Et de médisante mémoire

Vous aurez pour surcroît un frère qui radote

Et, dans le vrai, c'était la moindre chose Que cette troupe, étroitement enclose.... Eût, pour le moins, un pauvre perroquet

Sans doute que le dieu qui nous rend l'existence, à l'heureuse convalescence Pour de nouveaux plaisirs donne de nouveaux sens

Tous ces gens redoutés, Fameux par les propos et par les faussetés, Vus de près ne sont rien

Il n'a d'autre défaut qu'un peu d'étourderie

Arrangez tout, je vais faire ma cour là-haut

Souvent l'essaim des folâtres amours.... Donne aux bandeaux une grâce piquante, Un air galant à la guimpe flottante

On applaudit aux traits du méchant qu'on abhorre

Une converse, infante douairière, Singe voilé, squelette octogénaire

On [hommes et femmes] se prend, on se quitte assez publiquement

Si vous redeveniez amoureux de Florise

Frère Lubin d'un ton peu monastique Interrogea le beau mélancolique

Loin de ce médisant infâme, Qui de l'imposture et du blâme Est l'impur et bruyant écho

Son trouble lui prêtait de nouveaux agréments

Je dis ce qui me vient, et l'on peut me le rendre

A-t-on vu quelque part un fonds d'impertinence De cette force-là ?

M'embarrassant fort peu des intrigues frivoles D'un tas de freluquets, d'une troupe de folles

Qu'avez-vous à voir dans ma maison ? Dans ces misères-là je n'ai plus rien à voir, Et je sais là-dessus tout ce qu'on peut savoir

Mais force fut au grivois dépité D'être conduit au gîte détesté

N'importe, si mes soins tournent heureusement

Car quoique loin de tout, enterré dans ces lieux, Je suis toujours sensible aux biens de ma patrie