Citations sur gresset

Loin de ces ignobles Zoïles, De ces enfileurs de dactyles, Coiffés de phrases imbéciles Et de classiques préjugés

Tu n'es faite que pour la vie ; Et t'entretenir des tombeaux, Ce serait déployer sur la naissante aurore Du soir d'un jour obscur les nuages épais, Et donner à la jeune Flore Une couronne de cyprès

Chaque jour le génie et la diversité Viennent nous enrichir de quelque nouveauté

En débarquant auprès de la béguine, L'oiseau madré la connut à la mine

Une nonne sempiternelle Prétend prouver à tout fidèle Que jamais Ver-vert n'exista

Quels que soient les humains, il faut vivre avec eux

Sur ces rives tumultueuses Où les passions fastueuses Font régner le luxe et le bruit

Bourré de sucre et brûlé de liqueurs, Vert-Vert, tombant sur un tas de dragées, En noir cyprès vit ses roses changées

Père Ver-Vert cher à plus d'une Hébé, Gras comme un moine et non moins vénérable, Civilisé, musqué, pincé, rangé

C'est un de ces minois que l'on a vus partout Et dont on ne dit rien....

On applaudit aux traits du méchant qu'on abhorre

Mais force fut au grivois dépité D'être conduit au gîte détesté

Je ne sais ce que j'ai, tout m'excède aujourd'hui

Ma soeur sur son chapitre est, dit-on, revenue

Jusqu'au lever de l'astre de Vénus, Il reposait sur la boîte aux agnus

Pour premier mot et pour toute réponse, Nonchalamment, et d'un air de dédain, Mon gars répond avec un ton faquin....

On peut faire une chanson sur elle ; Cela vaut mieux qu'un livre, et court tout l'univers

Des bonnes soeurs égayant les travaux, Il béquetait et guimpes et bandeaux

Je vous ai bien suivi, je vous trouve bon homme

Témoin de mes erreurs, vous n'avez pu comprendre Comment j'abandonnai l'amante la plus tendre

Son trouble lui prêtait de nouveaux agréments

.... Diviser les esprits, Aigrir des gens brouillés ou brouiller des amis

De leur côté les bateliers juraient, Rimaient en Dieu, blasphémaient et sacraient

Il faut pour m'attacher une âme simple et pure, Comme Chloé qui sort des mains de la nature

Désir de fille est un feu qui dévore ; Désir de nonne est cent fois pis encore