Citations sur jean racine

Faites bien concevoir à M. Despréaux combien vous êtes reconnaissant de la bonté qu'il a de s'abaisser à s'entretenir avec vous

La porte du sérail à ma voix s'est ouverte

Ô mon fils, de ce nom j'ose encor vous nommer

Poursuivez, s'il le faut, un courroux légitime

Plus d'un monstre farouche Avait de votre bras senti la pesanteur

Je ne viens point, armé d'un indigne artifice, D'un voile d'équité couvrir mon injustice

Il y fait de sa cour inviter la jeunesse

Et déjà son courroux semble s'être adouci

J'ai vu Burrhus, Sénèque, aigrissant vos soupçons, De l'infidélité vous tracer des leçons

Plût au ciel que sa main, heureusement cruelle, Eût fait sur moi l'essai de sa fureur nouvelle

Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux

Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome

L'amour est celui de tous les dieux qui sait le mieux le chemin du Parnasse

D'un mensonge si noir justement irrité, Je devrais faire ici parler la vérité

Je les peignis [les Juifs] puissants, riches, séditieux

Cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur

Par quels secrets ressorts, par quel enchaînement Le ciel a-t-il conduit ce grand événement ?

Quoi ! la peur a glacé mes indignes soldats !

L'autre, avec des regards éloquents, pleins d'amour, L'a de ses feux, madame, assurée à son tour

Je ne condamne plus un courroux légitime

De quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l'air qu'on respire en ce lieu ?

Ces moissons de lauriers, ces honneurs, ces conquêtes

Vous lui pourrez bientôt prodiguer vos bontés [à votre fils], Et vos embrassements ne seront plus comptés

Me refuserez-vous un regard moins sévère ?

Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées