Citations sur brÉbeuf

Rome voit par leurs mains [de César et de Pompée] démembrer sa puissance

L'armée à cet échec s'enflamme davantage ; Sous de forts mantelets et d'épais gabions Elle vient s'attacher au pied des bastions

L'armée à cet échec s'enflamme davantage, Sous de forts mantelets et d'épais gabions, Elle vient s'attacher au pied des bastions

Tous les jours un visage neuf [par le fard] ; Certes c'est en visage un peu trop de dépense

Sans doute il [Pompée] aurait pu tenter d'autres combats, Contre un sort infidèle essayer d'autres bras, Et forcer les destins à rétracter sa perte

Si le ciel s'est ouvert, si ton oeil clairvoyant Peut voir ce qui n'est pas et lit dans le néant

Des Romains expirants sous un cruel vainqueur Les cris vont à l'oreille et ne vont point au coeur

Et pour ce coeur instruit par une âme si noire, Des crimes éclatants ressemblent à la gloire

Et soudain il [le sénat] commet aux soins de ce grand homme La fortune du monde et le destin de Rome

C'est pour moi, répond-il, une injuste contrainte, De servir d'un rival la bassesse et la crainte

Lui [Apollon] qui de l'avenir informe les humains, Qui sait du monde entier les ressorts inscrutables

C'est de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux

Donnez un digne chef à de si dignes bras

Qui pourrait sans frémir voir le débris du monde, Voir la confusion de la terre et de l'onde ?

Lygdame cependant, cet homme incomparable à lancer de la fonde un plomb inévitable

Impitoyables soeurs, Parques dont les ciseaux S'acquièrent chaque jour des triomphes nouveaux, Fleuves toujours brûlants, demeures toujours sombres

Souvent du triste éclat d'une flamme ensoufrée La forêt est couverte et non pas dévorée

Regagner ces drapeaux que le Parthe a gagnés, Et venger de Crassus les mânes indignés

Pardonnez, dieux puissants, pardonnez à la terre.... Pourquoi tout renverser et pourquoi tout détruire ? Rétracter mon bonheur, c'est assez me réduire

Vois ces sphères de feu, ces globes de lumière, Rien n'interrompt leur course ou change leur carrière

Après que, dans l'ardeur d'une juste vengeance, Son bras [de Jupiter] eut des Titans foudroyé l'insolence

On remunit les forts, on voit de toutes parts Et creuser les fossés et hausser les remparts

Mais celles [les galères] des Grégeois se montrent mieux instruites, à provoquer l'attaque et feindre des refuites, à couper la passade avec agilité

Donne enfin quelque trêve à ces vagues pensées Donne quelque relâche à ces vastes souhaits

On voit [dans la résurrection magique d'un mort] d'un sang caillé les flammes rallumées ; L'artère avec le coeur reprend ses mouvements, Le visage retourne à ses linéaments