Citations sur brÉbeuf

Déjà presque à la fin des travaux de la guerre, Presque libérateurs de Rome et de la terre....

Et ces torrents volants, ces fleuves suspendus [les nuages] Par un choc réciproque et crevés et fondus

Regagner ces drapeaux que le Parthe a gagnés, Et venger de Crassus les mânes indignés

Impitoyables soeurs, Parques dont les ciseaux S'acquièrent chaque jour des triomphes nouveaux, Fleuves toujours brûlants, demeures toujours sombres

Et le druide craint, en abordant ces lieux, D'y voir ce qu'il adore et d'y trouver ses dieux

Après que, dans l'ardeur d'une juste vengeance, Son bras [de Jupiter] eut des Titans foudroyé l'insolence

Et leur zèle bouillant sait si bien les conduire [les troncs d'arbres] Que ce pont semble naître et non pas se construire

Rome voit par leurs mains [de César et de Pompée] démembrer sa puissance

Monarque souverain dont la force inconnue Rassérène les cieux ou fait grossir la nue

Souvent du triste éclat d'une flamme ensoufrée La forêt est couverte et non pas dévorée

On remunit les forts, on voit de toutes parts Et creuser les fossés et hausser les remparts

Lui [Apollon] qui de l'avenir informe les humains, Qui sait du monde entier les ressorts inscrutables

Au point que la nuit semble effacer les couleurs, Dispense le sommeil et charme les douleurs

L'amirale commande au reste des vaisseaux ; Elle flotte à six rangs, et sa chiorme puissante Dans l'un et l'autre camp imprime l'épouvante

Et soudain il [le sénat] commet aux soins de ce grand homme La fortune du monde et le destin de Rome