Citations sur bÉrang.

Au printemps sous l'ombrage, Un jour mon coeur rêvait

L'État n'a point dépéri, Je reviens gras et fleuri

Chamarré de vieux oripeaux, Ce roi, grand avaleur d'impôts, Marche entouré de ses fidèles

En attrapant mieux que des puces, On a vu carlins et bassets Caresser Allemands et Russes

On rira des erreurs des grands, On chansonnera leurs agents, Sans voir arriver l'alguazil

Des Anacréons j'ai la liste ; Ils encombrent ville et faubourgs

Zon ! flûte et basse ! Zon ! violon ! Zon ! flûte et basse ! Et violon, zon, zon !

Tandis que dans sa mansarde Jeanne veille et qu'il lui tarde De voir rentrer son mari

Le roi, dit l'autre, a daigné lui sourire, Même a trouvé ses vers assez gentils

M'endormais-je un peu sur ma chaise, Il entonnait la Marseillaise

Dans ces instants où le coeur pense, Heureux qui peut rentrer en soi !

Un homme enfin sort de nos rangs ; Il dit : je suis le dieu du monde. L'on voit soudain les rois errants Conjurer sa foudre qui gronde

Les ans font-ils neiger sur nous, à nos yeux tout se décolore

La nuit a ralenti les heures ; Le sommeil s'étend sur Paris

Mon Esculape a renversé mon verre ; Plus de gaîté ! mon front se rembrunit

Si du trône, par occurrence, Un roi tombait, que subito On le ramène en son château

D'un lutin c'est tout l'esprit, C'est un coeur de tourterelle

Malgré le sort qui sous sa loi Tient la vertu même asservie

Dans la mansarde, me voilà, Me voilà pauvre balayeuse

Près de la borne où chaque État commence....

Pour fait d'outrage aux enfants d'Henri Quatre, De par le roi payez dix mille francs

Des oiseaux la troupe éveillée Nous appelle sous la feuillée

Monsieur Judas est un drôle Qui soutient avec chaleur Qu'il n'a joué qu'un seul rôle Et n'a pris qu'une couleur

En moins d'un mois, pour loger ma sagesse, J'ai mis à sec un tonneau de vin vieux

Ah ! la muse de Collé, C'est la gaudriole ô gué ! C'est la gaudriole !