Citations sur bÉrang.

Le char de l'opulence M'éclabousse en passant

Que lui-même [le juge] il chante après boire, La liberté, la gloire, et caetera

Là j'ai la baguette des fées, à faire le bien je me plais

La France, oubliant ses douleurs, Le rebénira [le coq], libre et fière

Ma bonne fée, au seuil du pauvre barde, Oui, vous sonnez la retraite à propos ; Pour compagnon, bientôt dans ma mansarde, J'aurai l'oubli, père et fils du repos

Lorsque les yeux chercheront sous vos rides Les traits charmants qui m'auront inspiré, Des doux récits les jeunes gens avides Diront : quel fut cet ami tant pleuré ?

Servez, disais-je, à messieurs de la bouche, Versez, versez, messieurs du gobelet

Tout charlatan se tambourine

Fuyez, fuyez, oiseaux d'un noir présage ; Cette nacelle appartient aux Amours

Pour goûter à point chaque mets, à table ne causez jamais

Je croyais qu'on allait faire Du grand et du neuf, Même étendre un peu la sphère De quatre-vingt-neuf ; Mais point ! on rebadigeonne Un trône noirci

Diablotins, par ribambelle, Viennent baiser ses pieds nus

Mondor.... Devant moi te chiffonne, Sans te mettre en courroux

Mon parrain, dès qu'il l'eut apprise [cette histoire], Me prédit le dégoût du vin

Mais bien que la douleur honore, Que servira d'avoir gémi ? Puisqu'ici nous rions encore, Autant de pris sur l'ennemi

Le bon vin Pour toi ne vieillit pas en vain, Beau joueur d'orgue au service divin

Mes amis, J'ai soumis L'enfer à ma puissance ; De son obéissance J'ai pour gage certain Un lutin

Au toit du pauvre il [le chansonnier Béranger] répand l'allégresse, à l'opulence il sauve des ennuis

Ah ! je voudrais qu'on entendît Tinter sur la vitre sonore Le grésil léger qui bondit

Les champs de Rome ont payé mes exploits, Et j'en rapporte un cep de vigne

Reine des flots, sur ta barque rapide, Vole en chantant, au bruit des longs échos ; Les vents sont doux, l'onde est calme et limpide, Le ciel sourit ; vogue, reine des flots

Qu'un peu d'argent pleuve en mon trou, Vite il s'en va, Dieu sait par où

Vous qu'afflige la détresse, Croyez que plus d'un héros Dans le soulier qui le blesse Peut regretter ses sabots

Un bel esprit, beau de l'esprit qu'il pille

Ah ! l'homme en vain se rejette en arrière, Lorsque son pied sent le froid du cercueil