Citations sur bÉrang.

Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats

Un diable, cornard effronté, Vilains, ici guette vos belles

Ici ma voix, mêlée aux chants de fêtes, De la patrie a bégayé le nom

Proscrit jadis, la naissante Amérique Nous le rendit après nos longs discords

Au salon ou sur la pelouse, Laure, jamais ne m'agacez

Depuis huit mois, vos airs de république Donnent la fièvre à tout bon courtisan

Qu'on chante et qu'on dise Quelque gaillardise Qui nous scandalise En nous égayant

Tandis que.... coup sur coup, Pour ma santé je bois beaucoup

Si je conçois comment l'on s'y comporte [sur la terre]

J'ai de la fraude en pacotille Qu'à la barrière on saisirait

L'humanité manque de saints apôtres Qui leur aient dit : enfants, suivez sa loi ; Aimer, aimer, c'est être utile à soi ; Se faire aimer, c'est être utile aux autres

Gardes, je défends qu'on l'assomme ; Vilain, dit-il, explique-toi

Le Russe.... Las de pain noir et de gland, Veut manger notre pain blanc

Des anciens rois quand revint la famille, Lui [Chateaubriand], de leur sceptre appui religieux, Crut aux Bourbons faire adopter pour fille La Liberté qui se passe d'aïeux

Près d'un ruisseau rapide, Vers la France entraîné, Il s'assied l'oeil humide Et le front incliné

Après une suite traîtresse De pics, de repics, de capots

Soldat bientôt, courant au feu, Je perdis une jambe en route

Manger rentes et capitaux, Serait doux, je l'espère

Mon coeur en belle haine A pris la liberté

[Lisette] Qui des chaînes de l'hyménée Veut charger mes bras caressants

Artiste, poëte, savant, à la gloire en vain on s'attache ; C'est un linceul que trop souvent La postérité nous arrache

Soleil si doux au déclin de l'automne !

Braque tes lunettes, vieux sire [Jupiter], Sur le front couronné par nous

Je trouve en ce monde Où la graisse abonde, Vénus toute ronde Et l'amour bouffi

Sur un trône l'ennui se carre, Fier d'être encensé par des sots