Citations sur bÉrang.

L'amour, l'amitié, le vin Vont égayer ce festin ; Nargue de toute étiquette

Mais pour vous tous, jeunes soldats, J'étais un père à l'exercice

Qu'un peu d'argent pleuve en mon trou, Vite il s'en va, Dieu sait par où

Vivent les grands airs Du conservatoire !

Pauvres enfants ! de fantômes funèbres Quelque nourrice a peuplé vos esprits

J'aime à fronder les préjugés gothiques Et les cordons de toutes les couleurs ; Mais, étrangère aux excès politiques, Ma liberté n'a qu'un chapeau de fleurs

Près d'un ruisseau rapide, Vers la France entraîné, Il s'assied l'oeil humide Et le front incliné

Croyez-moi, beautés monarchiques, Le mot vertu dans vos caquets, Ressemble aux grands noms historiques, Que devant vous crie un laquais

Avec raison vous méprisez nos veilles, Nos vieux récits et nos chants si grossiers

Je suis un sou de bon aloi ; Mais en secret argentez-moi, Et me voilà fausse monnaie

Heureux l'écot où la commère Apportait sa pinte et son verre !

Ainsi toujours il prend l'heure qui sonne Pour un signal de son beffroi

Fripier, vite que l'on me donne La défroque d'un chambellan

Quoi ! pas un seul petit couplet ! Chansonnier, dis-nous quel est Le mal, qui te consume ? - Amis, il pleut, il pleut, il pleut des lois ; L'air est malsain, j'en perds la voix ; Amis, c'est là, Oui, c'est cela, C'est cela qui m'enrhume

Eh ! va ton train, Gai boute-en-train

Il n'avait de goût onéreux Qu'une soif un peu vive

Reine du monde, ô France, ô ma patrie, Soulève enfin ton front cicatrisé ; Sans qu'à tes yeux leur gloire en soit flétrie, De tes enfants l'étendard s'est brisé

Car dans ce ventre étoffé [le parti ministériel à la chambre] Je suis entré tout truffé [ayant mangé beaucoup de truffes]

Plus le parquet brille, Plus on fait de faux pas

J'ai cru voir dans un songe horrible Un échafaud dressé pour moi

Fi des coquettes maniérées !

En avant ! partons, camarades, L'arme au bras, le fusil chargé

Combien de fois auprès de la plus belle Dans vos banquets j'ai présidé chez vous ! Là de mon coeur jaillissait l'étincelle Dont la gaîté vous électrisait tous

Dans mon réduit où l'on voit l'indigence, Sans m'éveiller assise à mon chevet

Ainsi chante à travers les grilles Un captif....