Citations sur bÉrang.

Oh ! qu'ils sont loin ces jours si regrettés ! J'échangerais ce qu'il me reste à vivre Contre un des mois qu'ici Dieu m'a comptés

Vois déjà briller dans mes regards Tout le feu dont mon sang bouillonne

Au Parnasse, la misère Longtemps a régné, dit-on

Que la beauté vous charme et vous attire ; Dans ses bras coulez tous vos jours

Vous ne trouvez le laurier bon Que pour la sauce et le jambon

Dans l'une de nos cent bastilles, Lorsque ma muse emménagea

À Madrid si j'ai vendu cher, Et cher à Moscou même, J'ai donné gratis à Pantin

Tous indépendants nous naissons Au bruit du fifre et des chansons

Taisez-vous, Vous sentez le vin et la fille

Mais vos défauts vont être tous sentis : C'est le ciron vu dans un microscope

[Hiver !] Ton aquilon qui murmure Ne peut troubler nos chansons

Quand deux bisets sous les armes Ramènent à Charenton Cet orateur plein de charmes

Tu veux fuir de ma chambrette, Pour courir je ne sais où

Chanter, ou je m'abuse, Est ma tâche ici-bas ; Tous ceux qu'ainsi j'amuse, Ne m'aimeront-ils pas ? Quand un cercle m'enchante, Quand le vin divertit, Le bon Dieu me dit : chante, Chante, pauvre petit

Ah ! la muse de Collé, C'est la gaudriole ô gué ! C'est la gaudriole !

D'un sot à face rubiconde, Ils [nos fils] feront un épicurien

Mes créanciers sont des corsaires

Grands dieux ! combien elle est jolie ! Et pour moi ses feux sont constants

Pour qu'un jour, mignonne, j'aille Où les anges font leurs nids

Mais qu'un tendron te tire par la basque, Tu lui souris

Mon hôte à crédit me traite ; J'ai bonne chère et vin vieux

Viens aux champs fouler la verdure, Donner le bras à ton amant

D'autres buveurs, francs militaires, Chantent l'amour à pleine voix, Ou gaîment rapprochent leurs verres Au souvenir de leurs exploits

Du cerf prêt à forcer l'enceinte, Chasseur, tu fais le fanfaron

Aux Apollons des cabarets Paye un broc de Surènes