Citations sur bÉrang.

Sur un trône l'ennui se carre, Fier d'être encensé par des sots

S'il me trouve en son chemin, Il me frappe dans la main

Sa bouche est fraîche épanouie, Ses cheveux sont blonds et flottants

Nous allons entrer dans l'enceinte, Çà, ne me bandez pas les yeux

Qu'un peuple est grand qui, pauvre, gai, modeste, Seul maître, après tant de sang et d'efforts, Chasse en riant des princes qu'il déteste, Et de l'État garde à jeun les trésors !

Au peuple en butte à nos larcins, Tout grimoire En peut faire accroire

Quand secouerai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs [du drapeau tricolore] ?

S'il franchit la grande muraille, S'il cocufie un mandarin....

L'enfer mugit d'un effroyable rire, Quand, dégoûté de l'orgueil des méchants, L'ange, qui pleure en accordant sa lyre, Fait éclater ses remords et ses chants ; Dieu d'un regard l'arrache au gouffre immonde

Le vois-tu bien, là-bas, là-bas, Là-bas, là-bas ? dit l'espérance ; Bourgeois, manants, rois et prélats Lui font de loin la révérence ; C'est le bonheur, dit l'espérance

Allons, chasseur, vite en campagne, Du cor n'entends-tu pas le son ?

Comment vous portez-vous, compère ? Loin de les rendre à ton Crésus, Va boire avec ses cent écus, Savetier, mon compère

Belle Octavie.... Ton sexe faible est oublieux des crimes

Jadis les Parques ont, je gage, Mêlé votre fil et le mien

Chamarré de vieux oripeaux, Ce roi, grand avaleur d'impôts, Marche entouré de ses fidèles

T'ai-je imprégné [mon habit] des flots de musc et d'ambre Qu'un fat exhale en se mirant ?

Dieu d'un sourire a béni la nature ; Dans leur splendeur les cieux vont éclater ; Reviens, ma voix, faible mais douce et pure : Il est encor de beaux jours à chanter

Les échasses de l'étiquette Guindent bien haut un coeur bien bas

Mon fils, dit-il, tout sceptre est un grand poids : Sois mon second, prends la férule

L'homme, fier de marcher debout, Vante son équilibre

Du romantisme jeune appui, Descends de tes nuages

Braque tes lunettes, vieux sire [Jupiter], Sur le front couronné par nous

Jean est grondeur, mais je m'en ris

Quoi ! mes couplets, encore une sottise ! Osez-vous bien paraître in-octavo ?

Quand d'une faible charmille Votre héritage est fermé