Citations sur bÉrang.

Quoi ! parer d'une noble image Mes petits vers de cabaret !

Monsieur Judas est un drôle Qui soutient avec chaleur Qu'il n'a joué qu'un seul rôle Et n'a pris qu'une couleur

La liberté m'enchante, Mais j'ai grand appétit

Vole en Pologne ; Arrachons un peuple au trépas ; Que nos poltrons en aient vergogne

S'éveillant, Babillant, Au jour qui naît et brille, Son petit corps scintille D'émeraude et d'azur Et d'or pur ; Fleur qui cherche sa tige, Le voilà qui voltige ; L'aurore en a souri ; Baisez-moi, colibri

Viens, mon drapeau, viens, mon espoir ; C'est à toi d'essuyer mes larmes ; D'un guerrier qui verse des pleurs Le ciel entendra la prière : Oui je secouerai la poussière Qui ternit tes nobles couleurs

Non, dit la voix, plus de fêtes ; Esprits, vite délogeons

....Imprégné des flots de musc et d'ambre Qu'un fat exhale en se mirant

Gai ! gai ! serrons nos rangs, Espérance De la France, Gai ! gai ! serrons nos rangs, En avant, Gaulois et Francs

Que ma saison dernière Soit encore un printemps

Qu'elle [la patrie] se relève à jamais Du grand naufrage de la Loire

Paix au travail ! paix au sol qu'il féconde ! Que par l'amour les hommes soient unis ! Plus près des cieux qu'ils replacent le monde !

Atropos au fatal ciseau Sur la table tombe endormie

Ton sexe faible est oublieux des crimes

Combien de fois auprès de la plus belle Dans vos banquets j'ai présidé chez vous ! Là de mon coeur jaillissait l'étincelle Dont la gaîté vous électrisait tous

Vous avez guindé la sculpture

Jadis ton maître a fait mainte folie Pour des minois moins friands que le tien

Crains qu'une vieille, en sa misère, Ne jette un sort sur ton printemps

Dans mon réduit, où l'on voit l'indigence, Sans m'éveiller assise à mon chevet

D'un bout du monde à l'autre bout L'habit fait tout

Chez l'étranger la mort l'atteint ; Qu'il dut trouver sa coupe amère !

J'espère Que le vin opère ; Oui tout est bien même en prison

L'humble format sut plaire à cette classe Sur qui les arts sèment trop peu de fleurs

D'un trait méchant se montra-t-il capable ?

Tous, dégalonnant leurs costumes, Vont au nouveau chef de l'État De l'aigle mort vendre les plumes