Citations sur bÉrang.

En épelant le doux nom de patrie Je tressaillais d'horreur pour l'étranger

Petite bonne agaçante et jolie

L'État n'a point dépéri, Je reviens gras et fleuri

Avec son habit un peu mince, Avec son chapeau goudronné, Comme l'honneur de la province Ce Bourguignon [vin de Bourgogne] nous est donné

Vois déjà briller dans mes regards Tout le feu dont mon sang bouillonne

Retroussant ma moustache blonde, Sous un uniforme brillant

Diablotins, par ribambelle, Viennent baiser ses pieds nus

Penses-tu que par courtoisie Le monde entier te fasse accueil ?

On aura fait quelque conte, Et de dépit transportés Peut-être ils règlent le compte De leurs infidélités

Çà, mesdames, qu'en pensez-vous ? C'est à vous de juger les coups. Quoi ! ce spectacle vous atterre !

Mais ces hivers ont eu leurs jours de fête ; Tout ne fut pas aquilons et frimas

De l'oeil des rois on a compté les larmes, Les yeux du peuple en ont trop pour cela

Mon vieux portier dort dans sa loge

Je reviendrai, poursuit-elle, et ton âme Ira franchir tous ces mondes flottants, Tout cet azur, tous ces globes de flamme, Que Dieu sema sur la route du temps

Voisin des champs où mon enfance S'écoula sous un chaume obscur

Ou bien, dit-il, de ce couple qui s'aime, Livrons la vie au sarcasme des cours

Eh quoi ! j'apprends que l'on critique Le de qui précède mon nom

Sur un trône l'ennui se carre, Fier d'être encensé par des sots

À tout gâteau leur main fait large entaille, Car ils sont grands, même infiniment grands

Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats

Mon Esculape a renversé mon verre ; Plus de gaîté ! mon front se rembrunit

Payant tribut à l'attribut De sa gaîté falote [de Mo mus]

Il n'avait de goût onéreux Qu'une soif un peu vive

Un père altier que seul l'intérêt touche, Vous a jetée au lit d'un vieil époux

Du préfet je crains les argus