Citations sur bÉrang.

Heureux villageois, dansons

Reine des flots, sur ta barque rapide, Vole en chantant, au bruit des longs échos ; Les vents sont doux, l'onde est calme et limpide, Le ciel sourit ; vogue, reine des flots

L'autre hiver, chez un ministre, Il mena ma femme au bal

N'espérons plus que la haine pardonne à mes chansons leur trop rapide essor

Grands dieux ! combien elle est jolie ! Et pour moi ses feux sont constants

Mille vaisseaux iront sur l'onde, Chargés de vins, et de fleurs pavoisés

En rajustant sa cornette

Ma bonne fée, au seuil du pauvre barde, Oui, vous sonnez la retraite à propos ; Pour compagnon, bientôt dans ma mansarde, J'aurai l'oubli, père et fils du repos

M'endormais-je un peu sur ma chaise, Il entonnait la Marseillaise

Près de la borne où chaque État commence, Aucun épi n'est pur de sang humain

Corinne, il fut des anges révoltés.... Doux, mais fragile, un seul dans leur ruine Contre ses maux garde un puissant secours : Il reste armé de sa lyre divine

Bardes que la cassette inspire, Traitez mon sujet, il plaira

La gaîté qu'il savait répandre Eût déridé le front d'un roi

Près du rouet de sa fille chérie, Le vieux sergent se distrait de ses maux

À mes vitres scintillantes Il [l'hiver] trace des fleurs brillantes

Vous pouviez.... Bravant la foudre et dépassant les nues, La gloire en face, atteindre à son zénith

Oh ! qu'ils sont loin ces jours si regrettés ! J'échangerais ce qu'il me reste à vivre Contre un des mois qu'ici Dieu m'a comptés

Reine du monde, ô France, ô ma patrie, Soulève enfin ton front cicatrisé

Chypre, ton vin, qui rajeunit ma verve, Me fait revoir l'enfant porte-bandeau

Du cerf prêt à forcer l'enceinte, Chasseur, tu fais le fanfaron

En refaisant des noeuds à ses lanières, Il [Grippe-Minaud] me poursuit encor d'un oeil sournois

Il [l'homme] prend nos amours pour modèles ; Mais nos guenons nous sont fidèles

La nature était mon Armide ; Dans ses jardins j'errais surpris ; Mais un chimiste moins timide Règne en vainqueur sur leurs débris

Au hasard alors ces matrones [les Parques] Faisant deux lots de notre temps

Dans mon réduit, où l'on voit l'indigence, Sans m'éveiller assise à mon chevet