Citations sur bÉrang.

Ma bonne fée, au seuil du pauvre barde, Oui, vous sonnez la retraite à propos ; Pour compagnon, bientôt, dans ma mansarde, J'aurai l'oubli, père et fils du repos

Que bien longtemps cet album vous redise Qu'un chansonnier.... Fut un moment la dupe de vos yeux

Viens mon chien, viens ma pauvre bête ; Mange malgré mon désespoir

Ah ! dites bien qu'amoureux et sensible, D'un luth joyeux il attendrit les sons

Mais, dites-vous, il avait donc des rentes ? Eh ! non, messieurs, il logeait au grenier

Au soir des ans doit sembler doux Ce chant qui nous a charmés tous : Dodo, l'enfant do, L'enfant dormira tantôt

Gardes, je défends qu'on l'assomme ; Vilain, dit-il, explique-toi

Quand nous mourons vieux ou bambin, On vend le corps au carabin

Mais vos défauts [des chansons de Béranger] vont être bien sentis ; C'est le ciron vu dans un microscope

et Cav Des erreurs de l'humaine espèce Dieu veut que chacun ait son lot ; Même au manteau de la sagesse La folie attache un grelot

Sur les coussins où la douleur l'enchaîne, Quel mal, dis-tu, vous fait ce roi des rois ?

Après une suite traîtresse De pics, de repics, de capots

Écoute, mouchard, mon ami, Je suis ton capitaine

D'autres buveurs, francs militaires, Chantent l'amour à pleine voix, Ou gaîment rapprochent leurs verres Au souvenir de leurs exploits

Sitôt qu'il fait un peu de bruit, Je lui mets son bonnet de nuit

Contre la gent hypocrite Voyez son malin courroux

Le roi, dit l'autre, a daigné lui sourire, Même a trouvé ses vers assez gentils

Mais il ne faut pas qu'on ignore Qu'en chantant le cygne a fini

Sur nos coteaux que le pampre naissant Serve à couronner la victoire

Seuls ils font la hausse et la baisse, Ont seuls tous les emprunts ouverts

Trop de gloire nous a nui, Le plaisir s'envole

Vingt fois pour vous [plaisirs] j'ai mis ma montre en gage

L'État ayant plus d'un membre Que la presse eût fait trembler

Il [un génie qui anime et transforme la braise du feu du prisonnier] me fait voir, sur la braise animée, Des bois, des mers, un monde en peu d'instants

Mes jeunes rivaux, ma chère, Ont le ciel si gai ! Chez eux la rose foisonne, Chez moi le souci