Citations sur bÉrang.

Oui, d'abord vivant de nos miettes, Il [l'homme] prit de nous [singes] l'art des cueillettes

Soldat bientôt, courant au feu, Je perdis une jambe en route

Pour qu'au loin il abreuve Le sol et l'habitant, Le bon Dieu crée un fleuve ; Ils [les gouvernements qui prohibent] en font un étang

Gens vêtus d'or et d'écarlate, Pendant un mois chacun vous flatte

On rajeunit aux souvenirs d'enfance, Comme on renaît au souffle du printemps

Lorsque la fortune à sa roue Attache mille ambitieux

Du frêle arbuste où bout la noble séve, La moindre fleur parfume au loin les airs

Tandis qu'à mes yeux la belle Chante et danse à ses chansons

Bien qu'après coup tous ces croquants Osent me traiter d'antiquaille

La liberté.... C'est une bégueule enivrée Qui dans la rue ou le salon, Pour le moindre bout de galon, Va criant à bas la livrée !

Ô chérubins à la face bouffie, Réveillez donc les morts peu diligents

[Que] Bien ou mal mis, Tous amis, Dans l'ivresse endormis, Nous rêvions les vendanges

Notre gloire est sans seconde ; Français, où sont nos rivaux ?

Un maître fou.... Des loges de Charenton S'est enfui l'autre semaine

Quand la censure à son rocher funeste De ton génie a promis les lambeaux

Ici ma voix, mêlée aux chants de fêtes, De la patrie a bégayé le nom

Bien qu'après coup tous ces croquants Osent me traiter d'antiquaille

Un chambellan.... Enrichit mon amour De ce jonc qui scintille

Que nos portes restent closes, Et jusqu'au retour des roses Chauffons-nous, chauffons-nous bien

Je vais au palais d'une altesse, Et j'achète un habit de cour

Braque tes lunettes, vieux sire [Jupiter s'apprêtant à lancer son foudre], Sur le front couronné par nous.... De la candeur c'est le sourire, De la bonté c'est l'oeil si doux ; Jupin ne mettrait-il en poudre Qu'une couronne de bluets ?

Un ministre veut m'enrichir, Sans que l'honneur ait à gauchir

Le lendemain l'époux cent fois Raconte à la noce égayée....

Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu ! te quitter c'est mourir

Je suis un sou de bon aloi ; Mais en secret argentez-moi, Et me voilà fausse monnaie