Citations sur bÉrang.

Nous nous aimions sans nous connaître ; Nos baisers se croisaient dans l'air

Jadis ton maître a fait mainte folie Pour des minois moins friands que le tien

En philosophe, hier sur l'oreiller, J'ai mis mon âme en train de babiller

De quel éclat brillaient dans la bataille Ces habits bleus par la victoire usés !

Ah ! dites bien qu'amoureux et sensible, D'un luth joyeux il attendrit les sons

Je crois qu'un ordre exprès des cieux Tient en haleine la sagesse

Elle entendit une foule idolâtre La poursuivre de ses bravos

Mon fils le baron, Quoiqu'un peu poltron, Veut avoir des croix ; Il en aura trois

Gai voyageur, j'ai mes pipeaux à prendre, Pipeaux qu'un sourd a traités de sifflet

Le plus grave ordonne à l'instant Vingt galoubets pour mon escorte

Je reposais sous l'ombrage, Quand Néris vint m'éveiller

Vieux soldats de plomb que nous sommes, Au cordeau nous alignant tous

Un ministre qui s'irrite Quand on lui fait la leçon

Non, d'aucune chevalerie Je n'ai le brevet sur vélin

Que de goguettes, Que d'amourettes ! Jamais de dettes, Point de noeuds constants

En refaisant des noeuds à ses lanières, Il [Grippeminaud] me poursuit encor d'un oeil sournois

J'ai placé deux de mes frères, Mes trois fils ont de l'emploi

Joyeux chasseurs d'Ille-et-Vilaine, De votre cor je prends le ton

Foin des mécontents ! Comme balayeuse on me loge, Depuis quarante ans, Dans le château, près de l'horloge

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées

Sur son navire un capitaine Transportait des noirs au marché

Monsieur Judas est un drôle Qui soutient avec chaleur Qu'il n'a joué qu'un seul rôle Et n'a pris qu'une couleur

Prends mon bras ; car un long voyage Endolorit tes pieds poudreux

Il était un roi d'Yvetot, Peu connu dans l'histoire, Se levant tard, se couchant tôt, Dormant fort bien sans gloire

Rose, partons ; voici l'aurore ; Quitte ces oreillers si doux