Citations sur bÉrang.

Qu'il coule gaiement son automne ; Que son hiver soit encor loin

L'étranger envahit la France Et je maudis tous ses succès

Nous nous aimions sans nous connaître ; Nos baisers se croisaient dans l'air

Dans l'art des vers c'est toi qui fus mon maître ; Je t'effaçai sans te rendre jaloux

Prenons, dit-elle, prenons donc Coquilles, rosaire et bourdon

Un ministre veut m'enrichir, Sans qu'au Moniteur on m'affiche

Près du rouet de sa fille chérie, Le vieux sergent se distrait de ses maux

....Imprégné des flots de musc et d'ambre Qu'un fat exhale en se mirant

On met la table au ministère ; Renommez-moi, je suis pressé

On rira des erreurs des grands, On chansonnera leurs agents, Sans voir arriver l'alguazil

L'État ayant plus d'un membre Que la presse eût fait trembler

Purgeons nos desserts Des chansons à boire

Il [l'esprit de corps] rend le bon sens, quoi qu'on dise, Solidaire de la sottise

Un essaim de grivois Buvant à leurs mignonnes

En rajustant sa cornette

Mais que vois-je ? de bons amis Que rassemble un couvert bien mis ; Asseyez-vous, me dit la compagnie

Je dois vaincre ; j'ai de ma belle Et les chiffres et la couleur

Je ne tiens qu'au refrain bachique Par le tournebroche annoncé

Vous qu'afflige la détresse, Croyez que plus d'un héros Dans le soulier qui le blesse Peut regretter ses sabots

En fait de vin, qu'on se montre savant

Mettre un manteau de bure, Vieil ami de vingt ans

Pour fait d'outrage aux enfants d'Henri Quatre, De par le roi payez dix mille francs

Lorsque la fortune à sa roue Attache mille ambitieux

Contre la gent hypocrite Voyez son malin courroux

Sorciers, bateleurs ou filous, Gais bohémiens, d'où venez-vous ?