Citations sur corneille

Le temps pourra donner quelque décision Si la pensée est belle ou si c'est vision

Si de son arrivée [de l'ambassadeur romain] Annibal fut la cause, Lui mort, ce long séjour prétend quelque autre chose

C'est [la patience à souffrir un malheur] l'effet vertueux de votre expérience

Quoi ! l'amour qu'en ton coeur j'ai fait naître aujourd'hui T'emporte-t-il déjà jusqu'à mourir pour lui ?

Et l'on verra Charon passer chez Rhadamante Dans une même barque et l'amant et l'amante

Enfin notre bonheur est-il bien affermi ?

Pouvez-vous redouter sa haine renaissante, S'il est en votre main de la rendre impuissante ?

Le sens de sa parole [de Dieu] est souvent si sublime Et si mystérieux, Qu'à trop l'approfondir il égare, il abîme L'esprit du curieux

Tu descends quelquefois avec telle abondance Qu'après l'âme remplie un doux regorgement En répand sur le corps le rejaillissement

Et leur pays natal leur imprime un amour Qui partout les rappelle et presse leur retour

Avez-vous cependant une pleine assurance D'avoir assez de vie et de persévérance ?

Il tâche à raffermir leurs âmes ébranlées

Sanctifier la poésie par un ouvrage si précieux [l'Imitation de Jésus-Christ]

Si je l'ai bien compris, cet hymen imparfait N'est encor qu'en parole et n'a point eu d'effet

J'ai conquis votre coeur au péril de ma vie

Seigneur, vous emporter à cette extrémité C'est plutôt désespoir que générosité

Quel forfait trouvez-vous en sa bonne conduite ?

Il est temps qu'en son ciel cet astre aille reluire ; De grâce, accordez-moi l'honneur de l'y conduire

Si vous voulez réfléchir sur la narration de Curiace dans l'Horace, vous trouverez qu'elle fait tout un autre effet

Mais ce qui me surprend, C'est de voir que Pompée ait pris le nom de grand, Pour faire encore au vôtre entière déférence

Un père est toujours père, et sur cette assurance J'ose appuyer encore un reste d'espérance

Joindre beaucoup d'honneur à bien peu de rudesse

C'est Martian en lui que vous favorisez

Quand il [le ciel] élève un trône, il en venge la chute

Vous vendez dix rabats contre moi deux galants