Citations sur corneille

Le monstre furieux de se voir entendu Venge aussitôt sur lui tant de sang répandu

L'honneur te le commande et l'amour t'y convie

Et si l'erreur s'épand jusqu'en nos garnisons....

Cette amitié me charme, et je dois avouer Qu'Othon a jusqu'ici tout lieu de s'en louer

Sous un si haut appui [celui de Rome], nos rois humiliés N'ont été que sujets sous le nom d'alliés

Il a perdu d'honneur Celui que de mon fils j'ai fait le gouverneur

Abandonner mon camp en est un [crime] capital, Inexcusable en tous et plus au général

Voyez comme un rival est soudain haïssable, Comme vers notre amour ce nom le rend coupable

Je vous dirais, seigneur, que l'amour paternelle Doit à cette princesse un trône digne d'elle ; Que l'inégalité de mon destin au sien Ravalerait son sang sans élever le mien

Ce coeur si généreux rend si peu de combat, Et du premier revers la fortune l'abat !

Pour éviter l'inceste, Je n'ai qu'à m'éloigner de ce climat funeste

Ce que je sens en moi, je le présume en lui

Quelques regards sur toi sont tombés par mégarde

Un homme tel que moi, Quand il est mécontent, peut desservir le roi

Pour les mettre en déroute eux et tous leurs complices, Je n'ai qu'à déployer l'appareil des supplices

N'écoute pas tout ce qu'on dit, Et souviens-toi qu'une âme forte Donne malaisément crédit à ces bruits indiscrets où la foule s'emporte

Puisque vous n'aspirez qu'à vous en voir défaite

[Un fils] Qui fait triompher Rome et lui gagne un empire

Vous voyez que je tremble à vous le déclarer

De moment en moment son âme plus humaine Abaisse sa colère et rabat de sa haine

Pourrait-on reculer en combattant sous vous ?

Il faut bonne mémoire après qu'on a menti

Je vous rends Aristie et finis cette crainte Dont votre âme tantôt se montrait trop atteinte

Il aura peu de peine à fléchir son dédain

Je croyais qu'on me dût préférer Honorie Avec moins de douceur et de galanterie