Citations sur corneille

Trois sceptres conquis Font voir à quelle école il en a tant appris

Quiconque se dérobe à l'humble obéissance, Bannit ma grâce en même temps, Et se livre lui-même à toute l'impuissance De ses désirs vains et flottants

Nous en pourrons tous deux avoir le démenti

[Il] Les traitait malgré lui d'entière égalité

Après trente-trois ans sur le trône perdus, Commençant à régner, il a cessé de vivre [Louis XIII]

Contre sa coutume il ne peut me déplaire

S'il est si bien instruit en l'art de commander

C'est dans votre festin Que ce soir par votre ordre on tranche son destin

On a vu dix vaisseaux De nos vieux ennemis arborer les drapeaux

Et, comme notre esprit jusqu'au dernier soupir Toujours vers quelque objet pousse quelque désir, Il se ramène en soi n'ayant plus où se prendre, Et, monté sur le faîte, il aspire à descendre

Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes

Dérobons-nous, mon frère, à ces âmes cruelles, Et laissons-les sans nous achever leurs querelles

De ce triste séjour, où tout n'est que défaut, Jusqu'aux pieds du Très Haut Sache relever ta pensée

Il parle et j'obéis à son secret empire

Il serait plus à propos qu'il se plaignît dans sa maison où le met l'Espagnol ; mais, en ce cas, il faudrait délier les scènes comme il a fait

D'une paix mal conçue elle m'a fait le gage

Et comme à l'échauffer j'appliquerai mes soins

Mais au lieu d'affaiblir vers toi mon amitié

Un homme tel que moi voit sa gloire ternie, Quand il tombe en péril de quelque ignominie

Sous les lois du plus jeune on vit marcher son frère

Quelque peu de crédit que chez vous il obtienne

Puissé-je vous donner l'exemple de souffrir, Comme vous me donnez celui de vous offrir ?

L'ambition, l'orgueil, l'intérêt, l'avarice, Revêtus de son nom [du roi], nous donnèrent des lois

Ton illustre audace Fait bien revivre en toi les héros de ma race ; C'est d'eux que tu descends, c'est de moi que tu viens

Quel caprice, Philon, l'amène jusqu'ici M'expliquer elle-même un si cuisant souci ?