Citations sur corneille

Vous refuserez grâce où j'en voudrais donner

T'emparer d'une reine en son propre palais

Et ma peau qu'avec eux votre secours m'arrache, Pour suivre votre main de mes os se détache

N'importe, en l'attendant, préparons sa victoire ; Dans l'esprit d'un rival ranimons sa mémoire

....Une grande offense est de cette nature Que toujours l'offenseur impute à l'offensé Un vif ressentiment dont il le croit blessé

À peine du palais il sortait dans la rue, Qu'une flèche a parti d'une main inconnue

Les morts les mieux vengés ne ressuscitent point

Il y a fait l'office de juge

J'ai fait pour le fléchir un inutile effort

Et je tiendrai toujours mon bonheur infini, Si les miens sont vengés, et le tyran puni

Quatre mots seulement, Après ne me réponds qu'avecque cette épée

L'infamie est pareille et suit également Le guerrier sans courage et le perfide amant

Et ce lâche attentat n'est qu'un trait de l'envie Qui s'efforce à noircir une si belle vie

Et, de quelque façon que l'on me considère

Il a beau m'accabler de protestations ; Je démêle aisément toutes ses fictions ; Il ne me prête rien que je ne lui renvoie ; Nous nous entre-payons de la même monnoie

Et vous pouvez juger des soins qu'elle en a pris Par les hautes vertus et les illustres marques....

Son jeune frère qu'il rétablit dans le trône

Il [Attila] croyait fort aux devins, et c'était peut-être tout ce qu'il croyait

Je le sais, ma princesse, et qu'il vous fait la cour

Mon amour généreux Qui d'un si grand héros rompt le sort malheureux

Allez à la princesse en porter la nouvelle

Dans tous vos sujets Ces cris séditieux sont autant de forfaits

Ce que des députés la fameuse assemblée, D'intérêts opposés trop souvent accablée, Ce que n'espérait plus aucun médiateur, Tu le fais par toi-même, et le fais de hauteur

L'âme, de son dessein jusque-là possédée, S'attache aveuglément à sa première idée

Hors de l'ordre commun il [le sort] nous fait des fortunes