Citations sur corneille

Ou, s'il me faut languir prisonnière en ces lieux

Et si de tant d'amour tu peux être ébahie

Jamais contre un tyran entreprise conçue Ne permit d'espérer une si belle issue

Que le courroux du ciel allumé par mes voeux Fasse pleuvoir sur elle [Rome] un déluge de feux ! Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre !

J'atteste des grands dieux les suprêmes puissances

Appelez la mémoire ou l'esprit au secours

Ô quiconque des deux avez versé son sang, Ne vous préparez plus à me percer le flanc

Son amour doit se taire, ou toute excuse est nulle

Écoute les accents de sa mourante voix

Voyez-la de ma part, tâchez de la gagner

Oui, sans plus de demeure, Pour l'intérêt des dieux je consens qu'elle meure

Tant que le coeur me battra, tant que je vivrai. à ce mot en vain le coeur vous bat

Ah ! mes yeux.... Si vous ne m'abusez, si vous n'êtes faussaires, Vous êtes de mon heur les cruels adversaires

Prince, que voulez-vous d'un coeur préoccupé Sur qui domine encor l'ingrat qui l'a trompé ?

Sa tête sur les bords de la barque penchée

S'il avait moins de coeur

Sépare tes présents, et ne m'offre aujourd'hui Que ton fils sans le sceptre ou le sceptre sans lui

C'est votre intérêt seul que sa demande touche

Touche ces cheveux blancs à qui tu rends l'honneur

Albin l'a rencontré dans la proche campagne

L'architecte ne s'est pas épuisé en la structure de ce palais royal

Si j'ai bien entendu tantôt la politique, Son salut [de Rome] désormais dépend d'un souverain Qui, pour tout conserver, tienne tout en sa main

Je ne recherche plus la damnable origine De cette aveugle amour où Placide s'obstine

Seigneur, nous n'avons pas si grande ressemblance Qu'il faille de bons yeux pour y voir différence

Un peu de jalousie et de confusion Mutinait mes désirs et me soulevait l'âme