Citations sur rons.

Tout ainsi qu'elle [la rose] defleurit Fanie en une matinée, Ainsi nostre age se flestrit

La perte des grands rois sont les langues flateuses

D'un peigne d'yvoire blanc Frisotoient leurs tresses blondes

Là l'espieu dans la main, courageux je devance Ma chasse de vingt pas, je la tance et retance, Je la presse et la hue, allant tout à l'entour

....Les gresillons qui de leurs cris tranchans Salueront les porteurs à leur retour des champs

[Mercure] Tu es de Jupiter l'esprit et l'interprete, Des songes conjecteur, ariole et profete

....Nature ingenieuse, Voyant les coeurs humains d'une paresse oiseuse S'engourdir lentement, pour les deparesser S'en vint au mont Pholois à Chiron s'adresser

Gaignons ce jour icy, trompons nostre trepas ; Peut estre que demain nous ne reboirons pas

D'un melange agencé nos corps prennent naissance

....pour charmer mon souci, Page, verse à longs traits du vin dedans mon verre

Et sur le flanc lui battoit Tousjours la trompe et la trousse

Si nous oyons crier de nuit quelque chouan, Nous herissons d'esfroy....

Les bras longs et tortus du lierre grimpant

Souvent le souvenir de la chose passée, Quand on le renouvelle, est doux à la pensée

Si nous oyons crier de nuict quelque chouan, Nous herissons d'effroi

Amour voyant du ciel un pescheur sur la mer Calla son aile bas sur le bord du navire

A baiser vostre main le desir me convie

....Essuya l'air gresleux et pluvieux

Le labeur toutesfois ses membres ne consomme, Tant il est cru [verd] vieillard

Deux monts de laict qu'un vent presse et represse, Qui sur le sain, sans bouger, s'esbranloient....

Puis de haineux devenus bons amis...

Le desespoir qui tourne encontre soy les armes

Cruelle, il suffisoit de m'avoir poudroyé, Outragé, terrassé, sans m'oster l'esperance

Ils en rapporteront plus d'honneur et de reputation à l'advenir, que s'ils avoient, à l'imitation de Longueil, Sadolet ou Bembe, recousu ou rabobiné je ne sçay quelles vieilles rapetasseries de Virgile et de Ciceron

Non en ce mois de may, où l'age et le loisir Reveillent nostre sang qui jeunement bouillonne