Citations sur rons.

Hé ! qu'en rapportez-vous, sinon la barbe grise Pour toute recompense, ou quelque mal soudain Qui vous fait trespasser du jour au lendemain ?

Là sont d'age pareils cent jeunes jouvenceaux, Beaux, vermeils, crespelus, aux mentons damoiseaux

Voyez au mois de mai sur l'espine la rose ; Au matin en bouton, à vespre elle est esclose ; Sur le soir elle meurt....

Les larmes de l'enfant eussent sauvé la mere !

Et pour louer son esprit qui n'estime Que le parfait des plus rares vertus

....Et jamais la froidure, Qui effeuille les bois n'effeuille ta verdure

.... cent fois baisé les brins De ses boutons cinabrins, De ses levres pourperées

Mais la main des dieux jalouse N'endura que telle chouse Suivist son train coustumier

Un jour, sans y penser, poussé par le destin, Comme il mettoit à bout, à l'egail du matin, La ruse d'un vieil cerf....

Tant soit son gros sourcil gravement renfrongné, Que d'un riche present bien tost ne soit gaigné, Et qu'il ne parle bas et defronce sa ride

Si nous oyons crier de nuict quelque chouan, Nous herissons d'esfroy....

Je supplie très humblement ceux auxquels les Muses ont inspiré leurs faveurs, de n'estre plus latineurs ny grecaniseurs, comme ils sont plus par ostentation que par devoir

Une argenteuse rive

Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame ; Las ! non, le temps, mais nous, nous en allons, Et tost serons estendus sous la lame

Et moy, j'ay bien perdu ma loure toute entiere, Que Pernet deroba dedans ma panetiere

Quelle palleur depourpre le sein beau, Qui pair à pair combat avec l'aurore ?

Deux longs tertres te ceignent, Qui de leur flanc hardi Les aquilons contraignent, Et les vents du midi

Amour qui rechatouille en nous les appetits

Fust-ce en hyver, les roses s'esclou'ront

Attache ton esprit à contr'imaginer Quelque entreprise haute, à fin de destourner L'impression d'amour par une autre nouvelle

Comme un gerfaut qui de roideur se laisse Caler à bas, ouvrant la nuë espaisse Dessus un cygne amusé sur le bord

six barraux de vin

....Prit un fuzil et frayant à maints coups Le dos du fer encontre les caillous

Nos lauriers sont sechez, et le train de nos vers Se presente à nos yeux boiteux et de travers

....Et comme Le pere a deterré le simple gentilhomme Par procez embrouillé, les fils en sont vangeurs, Et des biens paternels gouspilleurs et mangeurs