Citations sur rons.

Tigre, roche de mer, la mesme cruauté.... Jardin cent fois heureux, des Nymphes le sejour, Qui pensent, la voyant, voir leur mesme deesse

Mais quiconque a le sçavoir, Celuy doit l'honneur avoir

Et de Ceres [ce breuvage] sera nommé cervoise

Je m'en vais rechasser dessus votre parole [recommencer la chasse]

Ou de tes yeux appaise mes douleurs, Ou bien les miens alambique en fontaine

....Il est desesperé Qu'un veneur bocager soit à luy preferé

Je mis, pour t'essayer encores devant-hier, Dans le creux de ma main des fueilles de coudrier

Si j'estois seulement en vostre bonne grace Par l'erre d'un baiser doucement amoureux, Mon coeur au departir ne seroit langoureux

Chassons avec le vin le soin et les malheurs ; Je combas les soucis quand le vin me seconde

Mais pourquoy sens-je en mon age imparfait Avant le temps le mal qu'elle me fait ?

Je veux brusler, pour m'envoler aux cieux, Tout l'imparfait de mon escorce humaine, M'eternisant comme le fils d'Alcmeine

Je veux entonner ta louange, Et l'envoyer de Loire à Gange, Si tant loin peut aller ma voix

Tousjours d'un craquetis leur maschoire cliquoit

Qui est l'ouvrier qui proprement t'a mis Dessus ton teinct ceste couleur rougette ?

Il ressemble à l'oiseau, lequel plus se remue, Captif dans les gluaux, tant plus fort se renglue

En sa dextre elle ent [mit] la hache Par qui les rois sont irritez

Ou bien s'il a quelque soin, C'est de s'endormir au coin De quelque grotte sauvage

Laisse-moy ceste cour et tout ce fard mondain

Ni Pallas pour avoir monstré l'art de filer, Escarder les toisons, ou l'huile distiler

L'un avecques les retz enveloppe une beste ; L'autre à dens de mastins ensanglante sa queste : L'un avec le vautret acule le sangler, Et l'autre fait les ours aux dogues estrangler

.... Voyez les passereaux Qui demenent l'amour, voyez les colombeaux, Regardez le ramier....

L'oeuvre est de l'inventeur, Et celui qui apprend Est tenu pour menteur, Si grace ne lui rend

Là sont d'age pareils cent jeunes jouvenceaux, Beaux, vermeils, crespelus, aux mentons damoiseaux

Je luy contay le feu qui me brusloit, Dont la chaleur aux yeux m'estinceloit

Ô doux parler dont les mots doucereux Sont engravés au fond de ma memoire !