Citations sur rons.

Les sieges sont de tuf, et autour de la pierre Comme un passement verd court un sep de lierre

Et quand [Charles-Quint à Metz] environné de tant de gonfanons, Fit braquer tout d'un rang cent pieces de canons

.... Une joye, un plaisir, que les plus grands Cesars Ne sentirent jamais : mais courte elle me dure

Les grands rois et les empereurs Ne different aux laboureurs, Si quelcun ne chante leur gloire

....Le son diabolique des canons et harquebuses, qui font trembler la terre, froisser l'air d'alentour

Je le voy, ce me semble, au milieu des soudars, Un somme entre-esveillé prendre dessur la terre

Et quoy, Clymene, auras-tu point de honte De confesser qu'amour soit ton vainqueur ?

Un cheval genereux ne devient jamais rosse

Voicy les fleurs où son pied va marchant, Quand à soy mesme elle pense seulette

Ha ! que je porte et de haine et d'envie Au medecin qui vient soir et matin Sans nul propos tastonner ce tetin !

Tes bocages soient toujours plains D'amoureuses brigades De satyres et de sylvains

Les peuples, effroyez de l'horreur des batailles, Flanquerent leurs citez de fosse et de murailles

Là je senty dedans mes yeux couler Un doux venin, sabtil à se mesler

....Où pendent sur le haut les courayes funestes (Je tremble en le disant) des homicides cestes Taillez de cuir de boeuf qu'on assomme à la mort, Pelu, non courroyé, large, puissant et fort

Si est-ce sans le corps qu'il [l'homme] seroit ocieux ; L'esprit incorporé devient ingenieux

Et à grands tours de bras forcez moy la marine, Bandez vous au travail

Ce qui est a esté, et cela qui doit estre, De ce qui est passé doit recevoir son estre : Le fait sera desfait et puis sera refait, Et puis estant refait se verra redesfait

Pour aller trop tes beaux soleils aimant

Qu'on chante les nouveaux hymnes, Mais qu'on vante les vins vieux

Tout potelé, grasselet, rebondi

Et desquels la sepulture Presse sous mesme closture Le corps, la vie et le nom

Je disois à par moy : Ce n'est rien que des rois [les rois ne sont rien]

Et tous les ans il voirra sur l'automne Bacchus luy rire, et plus que ses voisins Dans son pressoüer gennera de raisins

Et un penser qui me suit et resuit

Bien demesler d'un cerf les ruses et la fiente, Le bon temps, le vieil temps, l'essuy [la rosée essuyée], le rembuscher