Citations sur lamart.

Honte à qui peut chanter pendant que les sicaires.... Jettent les dieux proscrits aux rires populaires, Ou traînent aux égouts les bustes des Césars

Le dieu des humbles fois descend du ciel sur nous

Mais jusque dans le sein des heures fortunées Je ne sais quelle voix que j'entends retentir, Me poursuit...

Viens donc, viens détacher mes chaînes corporelles, Viens, ouvre ma prison, viens, prête-moi tes ailes

Partout des malheureux, des proscrits, des victimes, Luttant contre le sort ou contre les bourreaux

[ô mort] Que tardes-tu ? parais ; que je m'élance enfin Vers cet être inconnu, mon principe et ma fin

Tu voudrais cependant que sur un cénotaphe La gloire t'inscrivît ta ligne d'épitaphe, Et promît à ton nom, de temps en temps cité, Ses heures de mémoire et d'immortalité

Être d'un siècle entier la pensée et la vie, Émousser le poignard, décourager l'envie, Ébranler, raffermir l'univers incertain

L'eau berce.... La tente des matelots

Son bien ! n'en point garder était toute sa gloire ; Il ne remplirait point le rayon d'une armoire

Il est là [sous la pierre sépulcrale] !... sous trois pas un enfant le mesure

Dors, murmurait Harold, d'une voix comprimée, Toi que je vais quitter....

Source limpide et murmurante, Qui de la fente du rocher Jaillis en nappe transparente Sur l'herbe que tu vas coucher

Ah ! j'aurais dû peut-être.... Et courbant sous sa foi ma raison qui l'ignore [Dieu], L'adorer dans la langue où l'univers l'adore

D'une chaste harmonie enivrant nos oreilles, Nous répétons les vers de ces hommes divins Qui parlent par image ainsi que la nature

Plus la nuit est obscure, et plus mes faibles yeux S'attachent au flambeau qui pâlit dans les cieux

L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux

Voyons si la vertu n'est qu'une sainte erreur, L'espérance un dé faux qui trompe la douleur

Cris du sang, voix des morts, plaintes inextinguibles, Montez, allez frapper les voûtes insensibles Du palais des destins

L'esprit de la prière et de la solitude.... Appela de tout temps les âmes de son choix : Venez, venez, dit-il à l'amour qui regrette, Au génie opprimé sous un ingrat oubli....

De Laban l'antique berger Un jour devant lui vit paraître Un mystérieux étranger

Entends du haut des cieux le cri de nos besoins

.... mais, lorsque tu m'abats, Je me relève encor pour insulter ton bras

La lune est dans le ciel, et le ciel est sans voile

C'est l'heure où la mélancolie S'assied pensive et recueillie Aux bords silencieux des mers