Citations sur lamart.

Et toi, Byron.... Le mal est ton spectacle, et l'homme est ta victime

Qu'un autre à cet aspect [celui de la mort] frissonne et s'attendrisse, Qu'il recule en tremblant des bords du précipice

Cueillons, cueillons la rose au matin de la vie

Une existence évanouie Ne fait pas baisser d'une vie Le flot de l'être toujours plein

La lune se balance aux bords de l'horizon ; Ses rayons affaiblis dorment sur le gazon

Au doux murmure de leurs ondes [des fontaines], Exprimez vos grappes fécondes, Où rougit l'heureuse liqueur

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !

Tu n'y vécus pas seul ; sous des formes divines, Tes apparitions peuplèrent ce beau lieu ; Tu voyais tour à tour passer sur ces collines L'esprit de la tempête et le souffle de Dieu

Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô toi, qui m'apparus dans ce désert du monde, Habitante du ciel, passagère en ces lieux

Là, sous les orangers, sous la vigne fleurie, Dont le pampre flexible au myrte se marie, Et tresse sur ta tête une voûte de fleurs

L'espace qu'en ces lieux je couvre de mon pied A suffi pour ces saints : c'est là qu'ils ont prié

Voilà donc le séjour d'un peuple et le murmure De ces innombrables essaims Que la terre produit et dévore à mesure

Nul souci sur son front n'avait laissé son pli ; Tout folâtrait en elle

Que j'aimais à le voir.... Lancer le disque au loin d'une main assurée !

Des empires détruits je méditai la cendre

La clématite en fleurs se suspend aux arcades

Toute herbe aux champs est glanée ; Ainsi finit une année, Ainsi finissent nos jours

On dirait [pendant une nuit claire], en voyant ce monde sans échos, Où l'oreille jouit d'un magique repos, Où tout est majesté, crépuscule, silence....

Les gouttes des fleurs, sur leurs seins [des jeunes filles] découlées, Y roulaient comme autant de perles défilées

Toi qui dis aux forêts : répondez au zéphyre ! Aux ruisseaux : murmurez d'harmonieux accords ! Aux torrents : mugissez ! à la brise : soupire ! à l'océan : gémis en mourant sur tes bords !

[Liberté] Tes purs adorateurs, étrangers sur la terre, Voyant dans ces excès ton saint nom s'abolir, Ne le prononcent plus

Aux dons que ta bonté mesure Tout l'univers est convié

Vain espoir ! s'écriera le troupeau d'Épicure, Et celui dont la main, disséquant la nature, Dans un coin du cerveau nouvellement décrit, Voit penser la matière et végéter l'esprit

Le peu qui lui restait a passé, sou par sou, En linge, en aliments, ici, là, Dieu sait où